La Société des traversiers recrute en France
Des employés de la Société des traversiers du Québec ont réalisé une mission de recrutement en France en décembre. Photo : Facebook
La rareté de la main-d’œuvre spécialisée dont a besoin la Société des traversiers du Québec (STQ) l’oblige à se tourner vers le recrutement international. Un Français a rejoint ses rangs en octobre et une nouvelle mission de recrutement en France a été réalisée en décembre.
En ce moment, il y a plusieurs postes à combler dans le réseau de la STQ. Il s’agit d’une préoccupation quotidienne pour toutes les traverses. C’est près de 27 emplois touchant le personnel navigant qui sont à pourvoir.
« Les postes critiques et difficiles à combler touchent le personnel navigant breveté comme les officiers mécaniciens ou de navigation. Ce sont des emplois qui demandent une formation spécialisée et l’Institut maritime du Québec (IMQ) est le seul centre de formation au Québec », explique le conseiller en communication à la STQ, Bruno Verreault.
Le marché maritime est compétitif et les candidats sont peu nombreux. « L’IMQ rencontre aussi des difficultés de recrutement d’étudiants, alors nous travaillons à promouvoir les métiers du domaine maritime au Québec en collaboration avec les autres armateurs », informe M. Verreault.
Dans les circonstances, la STQ doit innover et se tourner vers le recrutement à l’international pour combler des postes précis où le besoin est critique. La France est priorisée actuellement, puisque « les brevets sont reconnus par Transports Canada et les candidats sont francophones », explique le porte-parole.
L’instance gouvernementale en est à sa troisième mission de recrutement internationale en France. La dernière mission aura permis de rencontrer 20 candidats ciblés, soit des candidats brevetés qui venaient rencontrer la STQ pour une embauche potentielle. Quant à la première initiative de recrutement international, elle s’est tenue en virtuelle en juin 2021.
« D’ailleurs, notre premier employé qui a fait le processus complet est à l’emploi de la traverse Tadoussac–Baie-Sainte-Catherine. Il a débuté au mois d’octobre et il s’est installé avec sa famille à Tadoussac », dévoile Bruno Verreault.
Actuellement, la STQ conserve six postes pour ses candidats internationaux et elle a entre les mains 10 dossiers de recrutement à l’international en cours de processus. « Nous continuons nos efforts de recrutement ici, mais aussi à l’étranger en continu », ajoute le conseiller en communication précisant que l’organisation participe à plusieurs salons de recrutement au Québec chaque année.
Pour les activités à l’international, la STQ évalue la situation selon les besoins et décide alors de participer ou non à une mission de recrutement.
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