Desjardins espère encore rouvrir ses centres de services de Chute-aux-Outardes et Ragueneau

Par Charlotte Paquet 6:00 AM - 18 avril 2023
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La Caisse Desjardins de Manic-Outardes souhaite rouvrir ses centres de services dans la péninsule, mais la pénurie de main-d’oeuvre l’en empêche. Photo archives

La Caisse Desjardins de Manic-Outardes offrira de la formation personnalisée sur l’utilisation du guichet automatique et d’Accès D à des membres vulnérables de Chute-aux-Outardes et Ragueneau, mais il ne faut pas y voir les prémisses d’une fermeture des deux centres de services.

C’est ce que maintient la directrice générale de la caisse, Joanie Bergeron Poudrier, et elle l’a répété récemment aux deux maires concernés, Christian Malouin à Chute-aux-Outardes et Raymond Lavoie à Ragueneau.

L’institution financière possède une liste de 67 résidents des deux municipalités qui étaient assidus au comptoir des succursales pour effectuer leurs transactions avant leur fermeture en juillet 2021. Des contacts seront effectués avec eux pour leur offrir une formation selon l’heure et la journée qui leur conviendra. 

Soulignons qu’en Haute-Côte-Nord, lors de la fermeture du centre de services des Bergeronnes en janvier 2023, Desjardins avait aussi offert de la formation à ses membres pour la maîtrise des outils technologiques. Mais cette fois-ci, son offre fait suite à une demande du milieu (lire autre texte).

Un peu d’espoir

« Pour l’instant, il n’y a aucune décision de prise. On a quand même un peu d’espoir », souligne Mme Bergeron Poudrier, tout en rappelant que c’est réellement la pénurie de main-d’oeuvre qui explique les deux fermetures prolongées.

Directrice générale de la Caisse Desjardins de Manic-Outardes, Joanie Bergeron Poudrier doit composer avec 7 postes vacants sur les 42 qu’elle compte. Photo LinkedIn

« Déjà, avant la pandémie, on devait ouvrir avec un horaire réduit. Ce n’était plus cinq jours. Actuellement, même une journée par semaine, on n’est pas capable », poursuit-elle. 

La Caisse Desjardins de Manic-Outardes doit composer avec 7 postes vacants sur les 42 qu’elle compte. Depuis janvier, elle a accumulé six départs. Ce sont des gens qui avaient été embauchés assez récemment, mais qui ne sont pas restés.

« C’est pas simple être caissier dans une institution financière importante », fait remarquer la directrice générale, soulignant au passage que le titre de la fonction est d’ailleurs devenu agent-conseil aux membres. Une formation de quatre semaines est d’ailleurs nécessaire. 

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