Relocalisation de la route 138 aux Bergeronnes : un second appel d’offres est nécessaire

Par Johannie Gaudreault 12:00 PM - 18 juillet 2023
Temps de lecture :

La relocalisation de la route 138 aux Bergeronnes est nécessaire en raison des risques de glissements de terrain. 

Alors que les travaux de relocalisation de la route 138 aux Bergeronnes figurent au calendrier 2023 du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD), un second appel d’offres a été nécessaire pour trouver l’entrepreneur qui les prendra en charge.

Un premier appel d’offres public avait été lancé en novembre 2022 et six soumissionnaires avaient tenté leur chance d’obtenir le contrat. C’est l’entreprise Les Constructions de l’Est d’Alma qui avait proposé le prix le plus bas, soit 8,9 M$.

« Au terme de ce premier appel d’offres public, le contrat n’a pas pu être octroyé. Le plus bas soumissionnaire n’a pas donné suite à l’offre du ministère », dévoile la conseillère en communication au MTMD, Sarah Gaudreault.

C’est pourquoi l’instance gouvernementale n’a eu d’autres choix que de retourner en processus de soumission.

Le deuxième appel d’offres a été publié le 24 mai et l’ouverture des propositions s’est tenue le 26 juin à 14 h.

Cette fois, sept entreprises ont soumis des prix au MTMD pour ce projet de voirie. Le plus bas soumissionnaire est EJD Construction de Baie-Saint-Paul pour 10,4 M$. Les compagnies nord-côtières Michel Miller inc. et Les Excavations A. Savard n’étaient pas loin derrière avec respectivement 10,5 M$ et 10,6 M$.

L’entrepreneur choisi n’a toujours pas été confirmé par le ministère et l’appel d’offres est présentement « en attente de conclusion de contrat », précise Mme Gaudreault.

Malgré cette embûche imprévue, le MTMD cible toujours 2023 pour le début des travaux, dont les délais n’ont pas encore été estimés.

Notons qu’il était impossible pour l’organisation ministérielle de sélectionner un autre des premiers soumissionnaires à la suite du résultat de l’appel d’offres de novembre.

Il est obligatoire de retourner en appel d’offres une seconde fois, dans ce genre de cas, selon la porte-parole. 

Le contrat consiste en des ouvrages d’entretien routier et de génie civil.

Rappelons que les travaux de relocalisation sont prévus puisqu’une masse de sols s’avance lentement vers le fleuve sous l’effet de l’érosion engendrant des risques de glissements de terrain, selon le MTQ.

Partager cet article