Drainville veut que les élèves poursuivent leurs apprentissages pendant la grève
Le ministre de l'Éducation du Québec, Bernard Drainville, fait des gestes alors qu'il s'adresse aux médias, le mercredi 23 août 2023, à l'Assemblée législative de Québec. LA PRESSE CANADIENNE/Francis Vachon.
La grève qui s’annonce dans plusieurs écoles du Québec ne devrait pas être considérée par les élèves comme une «relâche» ou un «congé», prévient le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville.
En mêlée de presse jeudi à Québec, M. Drainville a invité les écoles à fournir le nécessaire aux enfants afin qu’ils poursuivent «un tant soit peu» leurs apprentissages.
«J’espère, moi, que les directions d’école, les centres de services scolaires, les profs vont effectivement donner du matériel aux enfants», a-t-il déclaré.
«Il ne faut pas que ça devienne un congé, une semaine de relâche. Idéalement, il ne faudrait pas», a-t-il ajouté.
Le front commun intersyndical, qui représente notamment des enseignants et du personnel de soutien, va débrayer du 21 au 23 novembre.
C’est aussi le 23 novembre que les 65 000 membres de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) déclencheront leur grève générale illimitée.
Le ministre Drainville n’écarte pas la possibilité d’allonger le calendrier scolaire afin de reprendre des journées d’école manquées à cause de la grève.
«La loi prescrit 180 jours de services éducatifs et 20 journées pédagogiques. (…) Je vous dirais que ça va beaucoup dépendre de la durée des grèves», a-t-il affirmé.
Il a indiqué que la décision n’avait pas encore été prise par le gouvernement, qui garde espoir d’en arriver à une entente négociée avec les syndicats en enseignement.
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