Un laboratoire d’aquaculture en préparation

Par Karianne Nepton-Philippe 6:00 AM - 26 Décembre 2023 Initiative de journalisme local
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Manon Couturier espère procéder à une inauguration officielle en 2024 des installations à la Maison de la faune. Photo archives

Le département de techniques d’aménagement cynégétique et halieutique (TACH) du Cégep de Baie-Comeau créera un laboratoire d’aquaculture pour la recherche. Un projet en branle depuis plusieurs années, mais qui se concrétisera durant l’année à venir. 

Il s’agit d’un projet pour l’ensemencement de poissons ainsi que de développement en ichtyologie, soit la partie de la zoologie qui traite des poissons. Le but est aussi de permettre la diffusion des connaissances sur les activités fauniques nordiques.

« C’est un projet de plusieurs centaines de milliers de dollars, on ne se le cachera pas. On a des choses qui sont prises à même les budgets du cégep », déclare la directrice générale du cégep de Baie-Comeau, Manon Couturier.

Aide financière

Le cégep vient d’ailleurs de recevoir la confirmation d’une aide financière de la Société du Plan Nord, dans le cadre du Fonds d’initiatives nordiques, de 99 500 $. « Cet argent-là va nous permettre de pérenniser le projet de recherche pour lui donner les bons outils et les bonnes ressources », mentionne Mme Couturier. 

Toujours à ses balbutiements, le projet de laboratoire demande de l’équipement très coûteux, en plus des ressources humaines. Deux professeurs sont responsables de la partie recherche actuellement. Le laboratoire profitera à des étudiants chercheurs, en quelque sorte en complément à leur programme TACH. 

Maison de la faune 

Le laboratoire se trouve à la Maison de la faune. « Nos installations à la Maison de la faune se sont faites cet été. On a commencé nos poissons cet été et c’est la phase subséquente qu’on est allé chercher au Plan Nord », explique Mme Couturier. 

« De venir planter la petite graine et de dire que nous sommes en recherche d’aquaculture, c’est très positif. D’ailleurs, les sous du Plan Nord sont un levier pour nous permettre de continuer dans ce projet-là », ajoute-t-elle. 

Cette dernière voit grand pour toutes les possibilités que ces installations peuvent apporter dans le futur. « À plus long terme, on a de l’intérêt à développer des projets d’aquaculture pour être plus indépendant au niveau de l’autonomie alimentaire », soutient-elle. 

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