Marc-André Grenon a admis qu’il avait tué Guylaine Potvin, selon la Couronne
Guylaine Potvin, montrée sur une photo distribuée par la Sûreté du Québec, a été retrouvée morte dans son appartement de Jonquière, au Québec. le 28 avril 2000. Un procureur de la Couronne affirme que l’homme québécois accusé du meurtre au premier degré et de l’agression sexuelle de Potvin, une étudiante de 19 ans, il y a près de 24 ans, a admis avoir causé sa mort. Photo LA PRESSE CANADIENNE/HO- Sûreté du Québec
La Couronne soutient que Marc-André Grenon, accusé du meurtre au premier degré de Guylaine Potvin il y a près de 24 ans au Saguenay, a admis avoir causé sa mort.
Le procureur Pierre-Alexandre Bernard en a fait l’annonce mercredi matin alors qu’il entamait sa plaidoirie finale, au palais de justice de Chicoutimi.
Les avocats de la défense, qui n’ont appelé aucun témoin, doivent présenter leurs plaidoiries plus tard mercredi.
Grenon, âgé de 49 ans, a plaidé non coupable de meurtre au premier degré et d’agression sexuelle en lien avec le décès de Guylaine Potvin, en avril 2000. L’étudiante de 19 ans avait été retrouvée morte dans son appartement à Jonquière, aujourd’hui un arrondissement de Saguenay.
Le nom de Grenon est apparu lors d’une enquête, en 2022, après qu’un projet de recherche ADN a suggéré qu’une personne portant ce patronyme pourrait être liée au meurtre commis 22 ans plus tôt.
Grenon a été ensuite arrêté à Granby après que l’ADN sur un verre et une paille qu’il avait jetés dans une poubelle en sortant d’un cinéma correspondait aux échantillons prélevés sur la scène du crime en 2020.
Me Bernard a déclaré mercredi au jury que les preuves recueillies sur les lieux du crime suggéraient que Grenon avait violé la victime dans son lit pendant qu’elle dormait et l’avait étranglée avec une ceinture.
Plus de détails à venir.
