Le procès d’Ousmane Gueye prend une autre tournure
Débuté au mois de novembre, le procès met en lumière un cas d’introduction par effraction et d’agressions sexuelles au Château de Baie-Comeau. Photo archives
Un revirement de situation s’est produit dans le procès d’Ousmane Gueye, employé du Château Baie-Comeau. Le juge Boisjoli a rendu inadmissible la déclaration vidéo de l’accusé lorsqu’il a été interrogé par les policiers en raison « du doute raisonnable » qui subsistait.
M. Gueye, accusé d’introduction par effraction et d’agressions sexuelles, était de retour au palais de justice de Baie-Comeau le 15 février. Après mûre réflexion, le juge a remis en doute le caractère libre et volontaire de sa déclaration faite aux autorités policières.
Cette décision cruciale a eu un impact significatif sur la stratégie de la poursuite, qui s’est retrouvée dans l’incapacité de contre-interroger l’accusé sur ce point précis.
Par la suite, Ousmane Gueye a pris la parole en tant que témoin à sa propre défense, affirmant avec fermeté son innocence face aux accusations portées contre lui.
Malgré un contre-interrogatoire méticuleux de la part de la poursuite, l’accusé a maintenu sa position, niant catégoriquement les accusations d’introduction par effraction et d’agressions sexuelles qui pesaient contre lui.
Après les témoignages et les plaidoiries des deux parties, le procès a atteint son point culminant. Les regards rivés sur le banc du juge, la décision tant attendue sur la culpabilité d’Ousmane Gueye a été fixée au 16 mai, laissant la communauté en suspens quant à l’issue de cette affaire.
Rappelons que tout a débuté avec le signalement de résidentes du Château de Baie-Comeau en mai 2022. Le procès a déjà été reporté afin de permettre à l’accusé d’être accompagné par un interprète pour son interrogatoire et son contre-interrogatoire.
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