Les ambulances de la Côte-Nord seront plus technos

Par Emy-Jane Déry 5:00 AM - 6 mars 2024
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D’ici la fin de l’année, les paramédics de la Côte-Nord ne seront plus obligés d’utiliser leur cellulaire pour chercher les adresses où on les appels à l’aide. Les ambulances seront équipées de tablettes véhiculaires, ce qui viendra améliorer les délais de réponse, estime le CISSS. 

À l’heure actuelle, lorsqu’un appel est logé pour une demande ambulancière, les paramédics sont contactés par radio. Ils prennent manuellement en note les informations de la répartitrice sur l’état de la personne auprès de qui ils sont appelés à intervenir. 

Ils entrent ensuite l’adresse dans le GPS de leur cellulaire. 

D’ici la fin de 2024, le CISSS de la Côte-Nord espère avoir complété le projet de tablettes véhiculaires et de formulaires électroniques, dont le déploiement est estimé à 300 000 $ sur le territoire. 

La Côte-Nord n’est pas la seule région à ne pas avoir encore ce système dans ses ambulances. Le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie l’attendent toujours, notamment. 

Le CISSS semble convaincu des avantages que procureront les tablettes véhiculaires. On croit qu’il y aura une amélioration des délais de réponse des ambulances, puisque les paramédics recevront les informations sans délai, ainsi que le trajet le plus rapide pour se rendre à l’appel. La collecte de données sera aussi améliorée « sur la disponibilité des ambulances et sur leur utilisation, permettant de prendre de meilleures décisions sur l’organisation de service », a indiqué son conseiller en communication, Pascal Paradis. 

On anticipe aussi une diminution du délai de traitement des appels, une amélioration du processus d’assurance-qualité, une rédaction plus rapide et informatisée des formulaires, ainsi qu’une « diminution significative » de la charge de travail du Centre de communication santé par l’automatisation des processus, « réduisant ainsi le risque d’erreur », souligne-t-il.  

Pour Paraxion, qui fournit les services ambulanciers sur la Côte-Nord, on voit surtout le changement à venir comme étant facilitant. 

« C’est simplement pour avoir de meilleurs outils pour nos paramédics, mais ils sont capables de faire leur travail [sans], ça ne compromet pas la couverture et ça n’a aucun impact sur le temps de réponse », a affirmé Sarah Jourde-Guy, chef des communications chez Paraxion. 

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