Budget 2024 : les préoccupations dans la Manicouagan

Par Karianne Nepton-Philippe 7:21 PM - 13 mars 2024 Initiative de journalisme local
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Jeff Dufour-Tremblay, directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie de Manicouagan. Photo archives

À la suite du dépôt du budget par le ministre des Finances le 12 mars, les élus comme le monde des affaires réagissent à ce qu’ils trouvent de positif dans ce budget ou ce qui n’y figure malheureusement pas.

C’est d’ailleurs ce dernier point qui est soulevé par la Chambre de commerce et d’industrie Manicouagan (CCIM) qui en tire la conclusion que « la Côte-Nord est complètement disparue de l’échiquier politique ».

« Force est de constater que l’accent n’a pas été mis du tout sur l’économie et les PME » exprime son directeur général, Jeff Dufour Tremblay.

« On s’attend à ce que le gouvernement mette en place des mesures pour justement préparer à une éventuelle récession économique et pour ce faire, il doit vraiment investir dans les entreprises, les PME et le développement des services et nos entreprises », lance ce dernier.

Transport aérien

Autre déception pour la CCIM : le transport aérien régional.

« Nous constatons que la reconduction du Programme d’accès aérien aux régions (PAAR) est accompagnée d’une baisse des sommes allouées et ne réponds pas aux attentes de notre région envers le Comité sur le transport aérien régional », déclare Antonio Hortas, président de la CCIM.

Le préfet de la MRC de Manicouagan se dit pourtant satisfait d’y voit les sommes prévues au PAAR dans le budget.

« Il y avait déjà un budget de 50 millions $ et hier on a alloué 27 millions $ de plus. […] Il y a de l’argent pour nous autres là-dedans, donc c’est intéressant », soutient-il. Ce dernier ajoute à cela : « On répond à deux de nos demandes, soit réinvestir dans la forêt et surtout mettre de l’argent supplémentaire dans le transport aérien régional. »

« Le programme PAAR ne règle pas le problème », réitère M. Dufour Tremblay.

Foresterie

Secteur primordial pour la région, la foresterie n’est pas oubliée dans ce budget, remarque M. Furlong.

« Il faut investir dans les travaux sylvicoles pour remettre en production les forêts qui ont été affectées par les feux de forêt et par la tordeuse des bougeons d’épinette », mentionne-t-il.

« C’est quand même important, parce qu’on avait annoncé environ 400 millions lors d’un énoncé budgétaire à l’automne passé et là, on annonce un 340 millions de plus », ajoute le préfet.

Plus de détails sur le budget dans la prochaine édition du journal.

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