La pêche commerciale au buccin se porte bien
Photo Pêches et Océans Canada
Moins exposés à des variations journalières de température et au dessèchement, les buccins en eau plus profonde sont de plus grande taille et plus nombreux, permettant une pêche commerciale autorisée dans la zone 1 de près de 500 tonnes.
Martin Bourget, conseiller en communications chez Pêches et Océans Canada, explique que les buccins de la zone intertidale (ou de la batture) sont d’habitude plus petits et atteignent leur maturité sexuelle plus tôt comparativement aux buccins vivants à plus grande profondeur et qui sont pêchés commercialement.
« Dans la zone intertidale, ils sont exposés à des variations journalières de température et de temps d’immersion, alors que les buccins en eau plus profonde sont dans un environnement relativement stable (c’est-à-dire, il y a moins de variation de température). »
Voilà la raison pour laquelle selon lui, la stabilité relative entre un habitat peu profond et profond se traduit par des différences marquées au niveau de leur morphologie. Ainsi, la taille « réduite » des buccins dans la zone intertidale pourrait représenter une adaptation qui favorise leur survie et reproduction dans un milieu côtier très dynamique. Cependant, une étude plus détaillée devrait être poursuivie pour confirmer cette théorie, estime Martin Bourget.
Aussi, monsieur Bourget précise que pour la pêche commerciale, la pression de pêche est dispersée dans l’ensemble de la zone et la superficie pêchée est beaucoup plus grande comparativement au secteur où la pêche récréative était permise.
Le secteur de Longue-Rive correspond à la zone 1. Il y a huit détenteurs de permis dans cette zone et le total admissible des captures, pour l’ensemble de ces pêcheurs réunis est de 491 tonnes. La pêche est gérée par un régime de pêche compétitive.
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