Le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du Parti Québécois en matière de Transports, Joël Arseneau, est loin d’être satisfait de ce qu’il constate deux ans après la mise en place du Programme d’accès aérien aux régions (PAAR).
Ni le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) ni la population des régions n’ont de quoi célébrer, estime-t-il.
« Après tout ce temps, la desserte aérienne régionale n’a pas connu l’essor promis par le gouvernement. Au contraire, le niveau de service et les fréquences ont stagné, voire diminué, que ce soit en Abitibi-Témiscamingue, en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine ou sur la Côte-Nord, » clame-t-il.
« Après avoir tant procrastiné, il est plus que temps pour le gouvernement de passer à l’action », ose ajouter le député péquiste.
Selon lui, la situation actuelle était prévisible. Il soutient que « l’offre de billets à 500$ n’a pas entraîné l’effet structurant promis par la CAQ » et que cela ne fait qu’amplifier les failles du programme.
« Il ne vise qu’à stimuler la demande sans soutenir le développement de l’offre de service, et il n’a atteint qu’un maigre 40 % de son objectif », dit celui qui ne se gêne pas pour dénoncer le manque de solutions concrètes de la part du Comité permanent, formé par la ministre des Transports.
« On comprend que le gouvernement cherchait à gagner du temps, mais ce temps perdu depuis février 2023, ce sont les régions qui en paient le prix », conclut M. Arseneau.
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