Baie-Comeau – Une certaine fébrilité régnait sous les tissus accrochés au plafond du pavillon du Lac alors qu’une centaine de personnes s’étaient déplacées, mardi le 24 juin en soirée, pour le lancement de la 28e édition du Symposium de peinture de Baie-Comeau.
Vincent Larin
«Il y a une énergie créatrice qui arrive normalement vers le samedi, mais qui était là dès la première journée», relatait Carl Beaulieu, président du comité organisateur, visiblement ravi de l’engouement pour l’évènement annuel. Effectivement, quelques heures après l’arrivée des artistes, de nombreuses toiles recouvraient déjà les murs. Bien plus, du moins, que les deux seules œuvrent auxquelles les artistes avaient droit à la ligne de départ. Pour une deuxième année, la vente par Internet est disponible avec une attention particulière sur la page Facebook cette fois-ci. Une ligne directe permet aux collectionneurs et aux amateurs d’art d’acheter à distance. Cette technique vise entre autres à augmenter le potentiel de vente, mais aussi à satisfaire les malheureux qui ne pouvaient être présents sur place. «Cette année on a retenu les services d’un photographe professionnel afin de présenter les toiles à leur meilleur pour les acheteurs en ligne», expliquait M. Beaulieu. En raison du congé de la fête du Canada, au moment de mettre sous presse, les statistiques d’achalandage et de vente n’étaient pas encore connues, puisque le symposium n’était pas terminé.
Un évènement recherché
«Depuis des années, le symposium de Baie-Comeau a su s’imposer grâce à l’implication des bénévoles et des artistes dans l’organisation. C’est plus qu’une référence, c’est LA référence», a souligné la présidente d’honneur, Madeleine Caron. Des dires confirmés d’emblée par l’artiste invité, Rose-Marie Galant, aussi surnommée la Marchande de Sable en référence à ses œuvres composées de grains de sable assemblé en mosaïque. «Tous les artistes peintres du Québec et d’ailleurs veulent venir à Baie-Comeau maintenant. On y est tellement chouchouté, l’organisation est merveilleuse», lance-t-elle.
Malheureusement, dur dur de faire partie de cette délégation annuelle étant donné le nombre limité de places. Certaines sont toutefois réservées aux invités d’honneur de la présidente et à un incontournable contingent de cinq artistes locaux. «On a énormément de candidatures et c’est très difficile à départager», admet Carl Beaulieu. Encore cette année, le comité organisateur a tenu à faire une place à des artistes aux méthodes particulières afin de découvrir leur art. Outre la Marchande de Sable, cette catégorie était représentée par Andrée-Anne Laberge avec sa peinture à base de cire d’abeille.
Photo: Les 34 artistes invités, originaires des quatre coins du Québec en passant par la Belgique, avaient de quoi impressionner tous les curieux. De l’acrylique à la cire d’abeille, il semble que toutes les techniques soient bonnes pour en mettre plein la vue (Le Manic).
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.