Mason ne passera plus par le BAPE

Par Steeve Paradis 13 septembre 2017
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François Corriveau (Ville de Baie-Comeau), Reina Savoie Jourdain (Société d’expansion), le maire Claude Martel et Guy Simard d’ID Manicouagan étaient ravis de faire part que le BAPE n’avait plus le mandat d’examiner le projet de Mason Graphite. Photo Le Manic

Baie-Comeau – Revirement total de situation dans le dossier de Mason Graphite. La personne ou le groupe qui a déposé une demande d’audiences publiques sur l’environnement a retiré sa requête. Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) ne se penchera donc pas sur le projet de mine et d’usine de traitement du graphite évalué à 165 M$.

Absolument ravi par la nouvelle, le maire Claude Martel n’avait donné que 45 minutes d’avis aux journalistes pour se présenter à l’hôtel de ville afin de confirmer avoir reçu une lettre en ce sens du ministre David Heurtel.

Dans cette missive, lue par le maire mais non remise aux médias, le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques confirme que la demande du requérant a été retirée le 11 septembre et qu’en conséquence, il retirait le mandat d’audiences publiques qu’il avait confié au BAPE sur le sujet. « Il n’y a plus de plainte », a ajouté M. Martel avec le sourire.

« On peut juste aujourd’hui saluer la décision du ministre », a souligné le directeur du développement industriel chez Innovation et développement Manicouagan, Guy Simard. Ce dernier assure que les dirigeants de l’entreprise sont évidemment très heureux de cette décision et que le calendrier des travaux ne devrait pas être trop chambardé si le décret gouvernemental autorisant officiellement le projet est rapidement délivré. Mason Graphite espérait démarrer les travaux de construction de son usine dans le parc industriel Jean-Noël-Tessier d’ici la fin 2017.

« Ça fait 12 ans que je dirige la Ville de Baie-Comeau et c’est le premier dossier où j’ai senti la communauté ensemble derrière un projet », a poursuivi le maire, en assurant qu’il n’y a eu aucune pression de faite sur le requérant d’audiences du BAPE.

« Il n’y a pas eu de tordage de bras. On ne sait pas c’est qui (l’auteur de la plainte) et je ne tiens pas à le savoir », a précisé Claude Martel.

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