La Réserve de la biosphère Manicouagan-Uapishka célèbre ses 10 ans

23 septembre 2017
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L’équipe derrière le succès de la RMBMU. On reconnait Godefroy Tardif, Dominic Francoeur, le directeur général Jean-Philippe L. Messier, Lucie Guérin, Carole-Anne Tanguay, Ève Ferguson, Patrick Desbiens et Françoise Richard. Photo Le Manic

L’équipe derrière le succès de la RMBMU. On reconnait Godefroy Tardif, Dominic Francoeur, le directeur général Jean-Philippe L. Messier, Lucie Guérin, Carole-Anne Tanguay, Ève Ferguson, Patrick Desbiens et Françoise Richard. Photo Le Manic

Baie-Comeau – La Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka (RMBMU) a de quoi célébrer. Cela fait déjà 10 ans qu’elle a obtenu le statut de réserve mondiale de l’UNESCO, titre partagé avec près de 670 autres sites dans 120 pays.

Au cours de ces 10 ans, la RMBMU a su bâtir et conserver un statut exemplaire sur la scène internationale, ce qui fait la fierté de son directeur général, Jean-Philippe L. Messier.

La commission canadienne de l’UNESCO se dit « impressionnée par la qualité et la profondeur des documents présentés et tout ce qui a été accompli dans la réserve ».

Elle souligne entre autres « le type et le gabarit des projets implantés, le modèle de financement à travers les services-conseils, le lien fort que l’on a réussi à tisser avec le monde industriel et la profondeur de la collaboration avec la communauté de Pessamit », a expliqué le directeur général.

Pour le futur, une recommandation de la commission canadienne de l’UNESCO propose l’implantation d’un poste jeunesse sur le conseil d’administration, ce qui sera réalisé dès maintenant par le comité du RMBMU.

« Cela va donner la chance à un jeune de participer aux discussions avec le conseil d’administration, de se familiariser avec les règles de gouvernance et du processus de gestion d’une organisation comme la RMBMU », a poursuivi M. Messier.

En marche depuis 15 ans

La première rencontre officielle pour la création de la RMBMU s’est tenue en 2002. Les acteurs du milieu avaient alors pour objectif de mener à terme les démarches afin d’obtenir le titre de réserve mondiale aux yeux de l’UNESCO, organisation internationale qui œuvre dans la coopération internationale en éducation, science, culture et communication.

Le travail du partenariat étroit entre Pessamit, la Ville de Baie-Comeau et un cercle en croissance de partenaires comme Hydro-Québec, Kruger et le Centre local de développement, maintenant Innovation et développement Manicouagan, a permis la reconnaissance du site par le prestigieux organisme de l’UNESCO en 2007.

Ce statut accordé par l’UNESCO après presque cinq ans de démarches reconnait la région de la Manicouagan comme agent de développement économique, tout en participant activement à conserver l’environnement.

M. Messier est très fier du travail accompli par son équipe et les nombreux partenaires qui ont participé au projet dès le début. « La réserve est maintenant installée dans le paysage et elle fait partie de l’ADN du développement de la Manicouagan », croit-il.

Plus de 100 projets

Au cours de cette décennie d’activités, l’organisme a porté plus de 100 projets à terme. La réserve développe des projets se regroupant dans quatre grands axes majeurs. On compte le volet fierté, réseautage, durabilité et le savoir.

Parmi ces réalisations, on dénombre le soutien à la collectivité par la distribution de trousses pédagogiques de développement durable pour les entreprises, la mise sur pied de la station Uapishka l’année dernière, la création de la Place de la biosphère au centre-ville de Baie-Comeau, l’accessibilité à la mobilité internationale des jeunes en les faisant participer à des projets partout sur la planète et l’offre de services-conseils en développement durable, pour ne nommer que ceux-ci.

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