La médiation citoyenne connaît un succès fou

Par Charlotte Paquet 8:00 AM - 19 juin 2019
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On aperçoit Claude Saint-Pierre, directeur général d'Équijustice, et Lina Desgagné, responsable de l'unité de médiation citoyenne, qui entourent Ginette Drouin, une médiatrice de la première heure. La photo remonte au lancement du nouveau service en 2018.

On aperçoit Claude Saint-Pierre, directeur général d’Équijustice, et Lina Desgagné, responsable de l’unité de médiation citoyenne, qui entourent Ginette Drouin, une médiatrice de la première heure. La photo remonte au lancement du nouveau service en 2018.

Baie-Comeau – L’unité de médiation citoyenne lancée par Équijustice Haute-Côte-Nord/Manicouagan connaît un succès fou. Après un an, les résultats dépassent largement les attentes.

« Je ne croyais pas qu’autant de demandes nous parviendraient la première année et que le service répondait autant à un besoin », lance Lina Desgagné, responsable de l’unité. Elle est réellement surprise des 24 demandes traitées au cours de la première année du service, soit du 1er avril 2018 au 31 mars 2019.

Et si l’on se fie aux sept dossiers ouverts en avril dernier, la deuxième année d’existence de l’unité de médiation citoyenne pourrait réserver d’autres belles surprises.

Pour en revenir au bilan de l’an 1, les femmes ont été à l’origine de 13 demandes et les hommes de 11. Dix-sept d’entre eux résidaient à Baie-Comeau, 5 dans la péninsule Manicouagan et 2 en Haute-Côte-Nord.

C’est grâce aux policiers, aux organismes à but non lucratif et aux activités promotionnelles que les requérants ont appris l’existence de l’unité de médiation citoyenne et ainsi éviter peut-être de voir leur dossier se retrouver devant les tribunaux.

Fait à noter, dans la moitié des cas, l’origine des conflits concernait des histoires de voisinage. Pour leur part, les relations interpersonnelles et contractuelles ont été la source de quatre demandes dans chaque cas. Les autres types de conflits sont en nombre négligeable.

Une équipe de quatre médiateurs œuvre désormais au sein de l’unité de médiation citoyenne afin de répondre aux besoins. Il y a un an, deux seulement étaient en poste.

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