Joueurs européens de la LHJMQ : Rioux refuse de blâmer la ligue
Pierre Rioux s’interroge sur le travail de la firme embauchée par la Ligue canadienne de hockey pour l’arrivée au pays des joueurs européens. Il assure de ne pas en vouloir aux autorités de la LHJMQ ni aux Remparts de Québec, qui ont décidé de prendre les choses en main pour l’arrivée de leurs deux Euros.
L’arrivée au pays des deux joueurs européens des Remparts de Québec, deux Finlandais, est évidemment le sujet de discussions des directeurs généraux à travers la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) qui, pour la plupart, doivent eux attendre encore.
Le directeur général du Drakkar, Pierre Rioux, est évidemment au fait de cette arrivée. Il refuse toutefois de blâmer et les autorités de la LHJMQ et son homologue des Remparts, Patrick Roy, pour cette apparence de faire cavalier seul.
« En aucun moment, nous n’avons douté de la ligue dans le dossier des Euros. Martin Lavallée (adjoint au commissaire Gilles Courteau) travaille très fort là-dessus, j’en suis convaincu », fait-il valoir d’entrée de jeu.
« Mais je suis moins sûr de la firme qui représente les 60 équipes de la Ligue canadienne là-dedans. Avec 20 équipes qui commencent en décembre (Ligue de l’Ontario) et 22 autres en janvier (Ligue de l’Ouest), ce n’est pas le même niveau d’urgence de faire venir les Euros que pour les 18 clubs de notre ligue, qui ont débuté leur saison », lance-t-il.
« Quand on a vu que les Remparts avaient utilisé une firme externe pour faire venir leurs joueurs, on a d’abord vu que la chose était possible, d’enchaîner Rioux. Ce sera au conseil d’administration et à la Ville de décider si on fait ou non la même chose, mais je n’ai pas le choix d’appuyer Patrick dans sa démarche. Je vois plus son geste comme celui d’un ambassadeur plutôt que comme quelqu’un qui fait sa petite affaire tout seul. Il nous a d’ailleurs envoyé les coordonnées de la firme en question. »
Pierre Rioux s’interroge aussi sur la teneur des visas accordés aux joueurs européens. Normalement, il s’agit de visas pour visiteurs, « mais tous les Européens qui sont arrivés jusqu’ici sont arrivés avec un visa de travail », soutient-il.
Pour l’instant, le visa de Raivis Kristians Ansons en est un de visiteurs, tandis que Valentin Demchenko est toujours en attente du précieux sésame. « En ce qui concerne nos joueurs européens, on en est toujours au même point qu’il y a un mois », indique Rioux en terminant.
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