Ligne Micoua-Saguenay : le déboisement commence le 4 janvier dans la Manicouagan

Par Charlotte Paquet 6:00 AM - 16 Décembre 2020
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Cette carte montre les cinq sections à déboiser sur la Côte-Nord pour la réalisation du projet de la ligne à 735 kV Micoua-Saguenay.

Les travaux de déboisement pour le projet de construction de la ligne à 735 kilovolts (kV) Micoua-Saguenay s’amorceront le 4 janvier sur le territoire de la MRC de la Manicouagan.

La firme Hamel Construction de Québec a obtenu un contrat de 15 M$ pour le déboisement des sections 1 et 2 d’ici la fin de septembre, confirme Martine Lapierre, conseillère – relations avec le milieu chez Hydro-Québec.

Les opérations commenceront du côté de la section 2, qui doit relier le réservoir Outardes à la rivière Boucher sur une longueur de 26 km. L’accès au site de déboisement s’effectuera par la route forestière de la scierie des Outardes, qui sera ainsi déneigée sur une partie de sa longueur.

Habituellement, à peine une quinzaine de kilomètres du chemin sont déneigés, obligeant les villégiateurs à enfourcher leur motoneige pour accéder aux chalets situés plus au nord.

Aucune date n’est encore confirmée pour le début des travaux de déboisement de la section 1 qui, elle, reliera le poste Micoua au réservoir Outardes sur une longueur de 17 km. « La section 1, ça va aller un peu plus tard au printemps », souligne Martine Lapierre.

Dans le cadre du projet d’Hydro-Québec, les trois autres sections à déboiser sur la Côte-Nord se trouvent en Haute-Côte-Nord. Les travaux sont commencés depuis quelques mois.

Le projet

Rappelons que la nouvelle ligne de transport à 735 kV reliera sur une longueur de 262 kilomètres le poste Micoua, sur la Côte-Nord, au poste Saguenay, au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Le projet s’inscrit dans le souci d’Hydro-Québec d’assurer la fiabilité de son réseau. Il est rendu nécessaire par « la baisse de la consommation sur la Côte-Nord et la fermeture de centrales thermiques et nucléaire dans le sud de la province, qui entraînent une augmentation de la quantité d’énergie transportée vers les grands centres par les lignes du corridor Manic-Québec », explique la société d’État sur son site Internet.

La mise en service des nouveaux équipements est prévue pour 2022.

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