19 avril 2024
Quand on veut régler une situation, l’idéal est d’en cerner l’ensemble des facteurs qui l’influence. C’est exactement ce que veut faire la MRC de Manicouagan en commanditant une nouvelle étude sur le mouvement migratoire de la Manicouagan.
L’étude sera menée par la firme Léger, au coût de 19 000 $, à cela s’ajoutant une somme de 1 050 $ à la Chambre de commerce et d’industrie de Manicouagan pour la gestion de l’étude. La subvention de la MRC, approuvée lors de la dernière séance du conseil des maires, est donc de 20 050 $.
« C’est une étude sur laquelle on compte beaucoup », a soutenu le préfet Marcel Furlong. « Tout le monde veut travailler sur la rétention de la population, mais avant de se lancer dans une campagne, on avait peut-être besoin de se connaître un peu plus, Pourquoi les gens partent de la Manic et pourquoi d’autres restent? Qu’est-ce qui les attire, qu’est-ce qui les fait partir? »
Une chose est sûre selon le préfet, c’est que ce n’est pas le manque d’emplois qui fait en sorte que certains choisissent de s’établir ailleurs que dans sa MRC. « Il y a des jobs en masse dans la Manicouagan », clame-t-il.
Dans sa résolution autorisant le versement de la somme, la MRC rappelle que la Côte-Nord est la région qui connait les plus importantes pertes migratoires et que la MRC n’y faisait pas exception.
On fait aussi valoir que la pandémie de COVID-19 « peut être vue comme une opportunité en créant une effervescence à l’installation de nouveaux arrivants en région grâce à la qualité de vie qu’on y retrouve par rapport aux grands centres ».
La résolution signale également, comme l’a illustré M. Furlong en entrevue, « qu’avant d’entreprendre des démarches pour promouvoir notre région, il est important de bien comprendre et maîtriser les causes du mouvement migratoire de la population de notre MRC ».
