Test prometteur pour la culture de plantes potagères à Ragueneau

Par Charlotte Paquet 12:00 PM - 21 septembre 2021
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Maria Lunez Trego pose en compagne de son collègue de travail, Gervais Bouchard, sur le site du quai de Ragueneau, où la culture de plantes potagères en bacs a fait l’objet d’une expérience concluante au cours de la saison estivale. Photos courtoisie

La conclusion d’un projet pilote de culture de plantes potagères dans des bacs et des plates-bandes de la municipalité de Ragueneau est prometteuse. À l’été 2022, il est même fort à parier que des organismes du milieu pourront profiter des largesses de Dame Nature.

L’idée de planter des légumes et des fines herbes ici et là a été proposée par Maria Lunez Trego, employée à l’entretien à Ragueneau et elle-même fervente adepte de culture maraîchère. Deux sites ont été choisis pour l’expérience, le quai de la municipalité et le terrain entourant le bureau municipal.

Il faut dire que trois immenses bacs ont fait leur apparition, cet été, sur le site du quai afin de créer une sorte de barrière pour délimiter les zones d’accès. L’occasion était belle d’y planter des légumes, comme le chou kale et le chou rave, reconnus pour leur bonne tolérance au vent et au froid. Thym, basilic, ciboulette et persil s’y sont ajoutés.

Les plates-bandes aménagées derrière et devant l’édifice municipal ont également été transformées en potager. « Là, j’ai fait plus de variétés, car c’est plus protégé, plus à l’abri. Il y a des zucchinis, des poivrons, des haricots et des tomates », a cité en exemple Maria Lunez Trego.

La récolte est très limitée en cette saison de test, mais dès l’an prochain, la responsable espère l’augmenter et en faire profiter notamment des organismes du milieu comme le Centre des aînés de Ragueneau. Elle aimerait bien aussi recevoir de l’aide pour l’arrosage, car, comme elle le dit, l’équipe de l’entretien de la municipalité est très petite.

Pour sa part, le maire Joseph Imbeault se dit heureux des résultats de l’expérience et songe déjà à une distribution de légumes et de fines herbes aux personnes vulnérables dès l’an prochain, selon les quantités récoltées.
L’instigatrice espère que le projet pilote de 2021 permettra de démontrer aux citoyens que la culture potagère n’est pas difficile et que plusieurs s’y mettront.

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