Une centaine de livres en moins pour Christine Émond
Christine Émond affirme s’être fait le beau cadeau de sa vie avec la chirurgie bariatrique qui lui a permis de perdre une centaine de livres. Photos courtoisie
La chirurgie bariatrique est loin d’être une opération banale, mais aux personnes qui hésitent encore à passer à l’action, Christine Émond leur dit de foncer. « C’est le plus beau cadeau que je me suis fait de ma vie », assure-t-elle.
La maman de trois enfants a perdu 98 livres, rien de moins, grâce à sa chirurgie bariatrique du 31 août 2020 à l’Hôpital Le Royer de Baie-Comeau. Son poids est passé de 270 à 172 livres.
Aujourd’hui, elle a repris quatre livres, ce qui est tout à fait normal. Elle se souvient cependant que dans son plus haut, comme le veut l’expression consacrée, elle faisait osciller le pèse-personne à 278 livres.
« Je me sens bien et la santé va bien », souligne la Baie-Comoise de 36 ans qui, avant l’opération, devait prendre de la médication pour ralentir son cœur et était à un cheveu du diabète. Aujourd’hui, tout ça est derrière elle.
Christine Émond l’avoue : son quotidien a changé radicalement entre l’avant et l’après-chirurgie. « C’est vraiment une tout autre vie, positivement. C’est l’envie de bouger, de s’habiller, de pouvoir aller marcher et courir. C’est aussi pouvoir m’asseoir dans une balançoire », témoigne celle qui a aussi découvert le ski alpin l’hiver dernier.
« Je ressens l’urgence de vivre. Mes enfants capotent, je ne suis plus arrêtable », lance celle qui a aussi changé son alimentation, aujourd’hui basée beaucoup sur les protéines.
Aujourd’hui, Mme Émond dit manger parce qu’il faut manger. « Je n’attends pas d’avoir faim, car en général, je ne mangerais pas. Je ne ressens plus la faim », affirme-t-elle, bien consciente que d’autres personnes souhaiteraient ne plus avoir faim pour réussir à perdre du poids.
Pas le premier choix
Si Christine Émond s’est tournée vers la chirurgie bariatrique, c’est qu’elle avait tout essayé avant, mais sans succès. « C’est sûr que personnellement, ce n’était pas mon choix numéro un. J’ai essayé un entraîneur privé, trois millions de régimes. Ça reste que c’est une grosse chirurgie. »
En l’espace de quatre mois, elle avait perdu 70 livres. Ensuite, la perte s’est poursuivie à un rythme beaucoup plus lent.
Règle générale, les personnes qui subissent une restriction du volume de l’estomac doivent faire des efforts pour maintenir leur perte de poids après un certain temps, souvent après 12 à 18 mois.
« La chirurgie, c’est juste un outil, une chance qu’ils te donnent. Ils te donnent un outil et il faut que tu t’en serves à bon escient », conclut Mme Émond.
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