Douze artistes, artisanes et représentantes de produits de Pointe-aux-Outardes s’unissent dans un beau projet de don de soi pour une excellente cause : la Résidence St-Joseph.
Une collecte de fonds originale vient de s’enclencher et se poursuivra jusqu’au 4 décembre pour aider la ressource d’hébergement et de thérapie pour des personnes en situation d’itinérance de Pointe-aux-Outardes. L’objectif se chiffre à 4 000 $.
Comme l’explique l’artiste peintre Claudia Beaulieu, chaque participante offre une œuvre ou encore un produit afin de constituer deux magnifiques paniers-cadeaux d’une valeur d’environ 750 $ chacun.
Les représentantes de compagnie, on peut penser à Tupperware ou Scentsy à titre d’exemples, bonifieront leur contribution en produits par la remise de 10 % de leurs ventes du mois de novembre.
Les 12 protagonistes sollicitent des dons auprès de la population par le biais de leur page Facebook et en personne. Pour chaque tranche de 5 $, les donateurs obtiennent un billet pour gagner l’un ou l’autre des prix.
L’idée de faire front commun pour soutenir la Résidence St-Joseph provient d’une membre du groupe, en l’occurrence Stéphanie Payne, bien au fait de l’importance de l’organisme dans la Manicouagan et de ses ressources financières très limitées.
Pour connaître les noms des autres participantes à cette belle activité de financement, on peut se rendre sur les pages Facebook de Mmes Beaulieu ou Payne.
Remplie de sens
La levée de fonds de l’automne 2021 est remplie de sens pour Claudia Beaulieu puisqu’il y a un an, c’est pour elle et sa famille qu’une campagne de sociofinancement était lancée sur la plateforme GoFundMe.
« Un an plus tard, c’est moi qui organise une campagne de financement », admet la femme de 38 ans et maman d’un petit garçon qui est passée à un doigt de la mort après avoir été victime d’une rupture d’anévrisme au cerveau en octobre 2020. Elle avait été plongée dans le coma plusieurs semaines.
Cette rupture d’anévrisme était survenue une dizaine de jours seulement suivant son retour au travail après un arrêt de plus d’un an pour soigner une bactérie qu’elle avait contractée.
