René Labrosse veut être au service des gens

Par Steeve Paradis 1:00 PM - 17 novembre 2021
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Se disant proche des citoyens, René Labrosse souhaite représenter ceux de Pointe-Lebel à la mairie de la localité. Photo courtoisie

Après avoir hésité un peu trop longtemps lors de la première période de mise en candidatures pour les élections municipales, René Labrosse n’a pas attendu longtemps à la présenter à la seconde occasion de le faire à Pointe-Lebel. Rappelons que le scrutin aura lieu le 28 novembre dans cette localité.

« J’avais préparé ma candidature pour le 7 novembre, j’avais tâté le terrain et quand la date limite du 1er octobre est arrivée, je me suis rendu à l’hôtel de ville en fin d’avant-midi et j’ai décidé d’y repenser. Dans l’après-midi, je n’ai jamais pu y retourner. Appelons ça un concours de circonstances, mais j’ai chocké, comme on dit », rigole le candidat. « Tout de suite le lendemain, j’étais prêt à déposer ma candidature. »

Le natif d’Hauterive est de retour dans la région depuis un an et demi. Il a installé son cabinet d’avocat à Baie-Comeau. Il se dit prêt à s’investir dans son milieu.

« Le gouvernement de proximité, c’est le volet qui m’intéresse », indique l’homme dans la mi-cinquantaine. « J’aime le côté humain, discuter avec les gens, rendre service. Je me sens dans mon élément là-dedans, ajoute-t-il. Et les gens commencent un peu à me reconnaître. »

Comme résident de Pointe-Lebel, René Labrosse n’est pas sans ignorer les deux principales préoccupations des citoyens, soit l’eau potable, autant en matière de pression que de qualité, et bien sûr l’érosion des berges.

« La chose la plus évidente et qui saute aux yeux, c’est bien sûr l’érosion des berges. Pour contrer ce problème, c’est sûr que ça va prendre un plan d’aménagement des berges, une stratégie concertée. Il faut être proactif et ne pas attendre, il faut attaquer le problème », fait-il valoir en rappelant que la municipalité n’a évidemment pas les ressources pour appliquer les solutions.

Un autre volet où les efforts financiers des autres paliers de gouvernement seront nécessaires, c’est bien celui de l’eau potable. Un bon pas a toutefois été fait au début octobre lorsque le ministère de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques a donné son aval à un projet de mise aux normes des réseaux d’aqueduc et d’égout des parcs Murray et Langlois.

« Dans mes discussions, pour moi, c’est nouveau la question de l’eau potable, mais je comprends très bien que le problème ne date pas d’hier. Là aussi, il faut régler sur le fond, et ça va se faire avec d’autres paliers », soutient M. Labrosse.

Fait à souligner, ce bénévole de longue date en politique fédérale, provinciale et municipale n’en est pas à son premier dépôt de bulletin de mise en candidature. Il avait tenté sa chance à l’élection municipale de 2001 à Montréal comme conseiller.

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