Motoneige : Boisseau père et fils s’attaquent au Challenge blanc

Par Steeve Paradis 6:00 AM - 27 janvier 2022
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Alex et Stéphane Boisseau font revivre l’équipe Iris en participant fin février au Challenge blanc de La Tuque, une épreuve d’orientation en motoneige. Photo courtoisie

Trente ans après sa première expérience dans le défunt Raid Harricana, Stéphane Boisseau replonge dans l’univers des épreuves d’orientation en motoneige en affrontant le Challenge blanc, une épreuve de tout près de 800 kilomètres en 3 jours. Cette compétition se voudra aussi, peut-être, une sorte de passation des pouvoirs de père en fils.

« Ma première fois à Harricana remonte à 30 ans. En repensant à ça, je me disais que ce serait le fun de faire revivre l’équipe Iris comme commanditaire majeur, comme dans le temps, et ils ont pleinement embarqué. Je voulais aussi vivre ce genre d’expérience avec mon fils Alex afin qu’il puisse connaître ce genre d’émotions. Trente ans plus tard, c’est le grand retour de l’équipe Iris », a confié Boisseau.

Alex, 19 ans, et Stéphane, 52 ans, auront à affronter le premier jour du Challenge blanc une première étape d’orientation de 275 kilomètres. Le lendemain, ce sera 370 km pour finir le dimanche avec 150 km. Contrairement à Harricana, où le grand cirque blanc allait de ville en ville, les départs et les arrivées du Challenge blanc se font de La Tuque.

« La vitesse ne compte pas dans ce genre d’épreuve, à part lors de la course d’endurance de 4 heures en après-midi dimanche, explique le sportif. Les équipes partent l’une après l’autre et ils doivent suivre l’itinéraire le mieux possible ». Des points sont retranchés si les équipes ne rallient pas tous les points de contrôle.

Stéphane Boisseau n’a plus besoin de présentation dans le milieu de la motoneige. Il a notamment pris part quatre fois au Raid Harricana, soit en 1992, 1993, 2002 et 2003. À ses yeux, qu’est-ce qu’il y aura de différent dans une épreuve d’orientation en 2022?

« C’est sûr que ça concerne les équipements d’orientation, avec le GPS. Ça s’est considérablement amélioré avec le temps », a-t-il lancé.

Père et fils seront de la compétition du 24 au 26 février aux commandes de motoneiges Polaris, une Titan 800 pour le paternel et une Pro RMK 155 pour fiston. « Ce sont des machines de série, qui ne sont pas modifiées », a expliqué Boisseau, soulignant que toutes les motoneiges inscrites au Challenge blanc ne peuvent être modifiés. Comme il ne s’agit pas d’une épreuve de vitesse, il est plutôt inutile de modifier un engin pour décupler ses performances, fait-il valoir.

Outre Iris, le duo Boisseau est supporté par Baie-Comeau Motosports, la Ferme Michel et Valérie ainsi que par SPEAK.

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