Andréanne Martin Sexton est toujours passionnée de nage synchronisée

Par Josianne Bérubé 7:00 AM - 2 février 2022
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Andréanne Martin Sexton, quatrième à partir de la droite dans la rangée du milieu sur la photo d’équipe, fait présentement un baccalauréat en psychologie à l’Université Laval (UL) et est membre de l’équipe expérimentée du Club de nage synchronisée de l’UL. Photo Gabrielle Boisvert

Andréanne Martin Sexton, native de Baie-Comeau, a commencé la nage synchronisée à l’âge de quatre ans. Aujourd’hui membre de l’équipe expérimenté du Club de nage synchronisé de l’Université Laval (UL), elle aime toujours autant son sport.

« Au début, je m’en rappelle peu, mais je faisais du patinage artistique quand j’étais super jeune. Aussi, je nageais souvent avec mes parents. On allait souvent à la piscine municipale, de ce qu’ils m’ont raconté. J’aimais beaucoup ça nager, donc ils m’ont inscrit à l’âge de quatre ans au club de nage synchronisée les Hippocampes et j’ai adoré ça. Depuis ce jour, depuis 2006, j’en fais et je suis resté accroché », indique la jeune athlète sur la manière dont elle a commencé le sport.

Chez les Hippocampes, Martin Sexton a notamment évolué dans les niveaux pré-novice, novice, développement et intermédiaire (aujourd’hui appelé provincial 13-15 ans et provincial 16-20 ans).

Andréanne a commencé à être entraîneuse alors qu’elle était étudiante de secondaire 4 à la polyvalente des Baies et qu’elle compétitionnait dans la catégorie intermédiaire. À son entrée au cégep de Baie-Comeau en 2019, elle s’est concentrée sur son rôle d’entraîneuse, mais cette fois-ci avec des nageuses de niveau intermédiaire, jusqu’en 2021. Elle a aussi évolué dans la catégorie maître, pour les 18 ans et plus où l’esprit de compétition est moins présent, en 2021.

La nageuse synchronisée fait présentement un baccalauréat en psychologie à l’UL, débuté à l’automne 2021, dans le but de faire une maîtrise en audiologie ou en orthophonie par la suite.

Au cours de sa carrière, l’athlète a notamment participé à trois reprises aux Jeux du Québec ainsi qu’été le porte-drapeau de la délégation nord-côtière lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux du Québec d’hiver de 2019 à Québec. Elle a terminé troisième chez les 17 ans et moins pour son solo aux Jeux de 2019, septième à ceux d’Alma en 2017 dans la catégorie 17 ans et moins pour son solo et huitième pour son solo chez les U15 à ceux de 2015 à Drummondville.

La nageuse synchronisée nord-côtière se décrit, entre autres, comme une athlète déterminée. « Je crois que je suis une athlète assez déterminée, qui essai tout le temps d’aller au bout de ce que je peux faire, vraiment de me motiver et d’essayer de m’améliorer chaque jour, peu importe l’âge que j’ai. C’est comme ça que j’ai essayé de faire pendant mon parcours », souligne-t-elle.

Il y a un fait surprenant à savoir sur Andréanne Martin-Sexton. Elle peut s’endormir à peu près n’importe où.

L’objectif de l’athlète baie-comoise pour cette saison est de continuer à s’entraîner ainsi que de s’améliorer tout en ayant du plaisir.

« C’est un mélange entre une super de bonne saison et un peu de chamboulement par-ci par-là. Je sais que même si jamais, on est dans le pire, il n’y a pas de compétitions, ça va être une super de belle saison. Ça m’a permis de connaitre beaucoup de nouvelles personnes auxquelles je me suis vite attachée », souligne Martin Sexton à propos de la saison.

Deux moments forts

Deux moments ont été particulièrement marquants pour Andréanne Martin Sexton au cours de sa carrière sportive jusqu’à maintenant.

« Le premier, c’est aux Jeux du Québec de 2017. C’était quand je compétitionnais dans le réseau 16-20 ans, mais que j’avais 15 ans. C’est juste que l’âge en nage synchronisée, ça me mettait plus haut que l’âge que j’avais. Je m’étais rendue en finale pour la nage synchronisée. C’est comme les 10 meilleures qui passaient. Je passais la dernière. C’est là où quasiment toute la délégation de la Côte-Nord est arrivée. Je m’en rappelle, il y avait les gars de hockey, le ski, le tennis de table, plein de sports qui étaient terminés, vu que je passais pas mal dans les dernières compétitions », raconte-t-elle.

« Ils sont tous venus m’encourager et c’est une des fois où j’ai le plus entendu le monde crier pour moi, que c’était fou et que tu entendais vraiment tous les cris autour de toi. Ça te met de l’adrénaline bien raide, oh, mon dieu, il faut que je compétitionne, mais j’étais tellement heureuse dans ce moment-là que tout le monde soit venu m’encourager pour ça. J’en parle, je sus comme oh mon dieu que c’était le fun », poursuit-elle

« Mon deuxième, c’est les Jeux du Québec de 2019 à Québec où en finale encore, les résultats étaient tellement serrés que le stress était haut. On ne savait pas qui allait terminer 1ère, 2e, 3e, 4e et 5e. Le top 5, c’était serré sur des petits grains de sable. Tout se jouait sur ce que tu allais faire sur le moment », mentionne Andréanne.

« Ça tombait bien, j’ai fait une super de belle performance (…). Que finalement, j’ai terminé troisième, qu’on attende les résultats et que ce soit vraiment juste un beau moment entre moi et mon entraîneuse, Anne-Marie Villeneuve, qui me coachait à ce moment-là. Qu’on réalise que finalement tous les efforts qu’on a faits durant l’année ont abouti a une belle médaille aux Jeux du Québec », ajoute-t-elle.

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