Du pain sur la planche pour Construction AER inc.

Par Karianne Nepton-Philippe 11:00 AM - 11 janvier 2023
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Au total, l’entreprise a reçu une centaine d’appels de Longue-Rive à Baie-Comeau, en plus de Sept-Îles. Entre Noël et le jour de l’An, quatre employés ont travaillé fort pour répondre à la demande. Photo courtoisie

Les conditions météorologiques exceptionnelles durant la période des fêtes ont donné beaucoup de travail de terrain d’urgence, principalement pour des réparations résidentielles.

L’entreprise de Ragueneau Construction AER inc. n’a pas chômé pour répondre aux besoins urgents de la population. Dès le 23 décembre au soir, Robin St-Pierre, copropriétaire de l’entreprise, se rendait disponible pour répondre à tous les appels sur le terrain.

« Le 24 décembre au matin, quand il n’y avait plus d’électricité, j’étais à Ragueneau et j’ai eu des téléphones de gens qui se demandaient quoi faire. Il fallait en premier rassurer les gens », indique M. St-Pierre.

Près de 90% des besoins urgents concernaient des toitures arrachées. Les vents violents ont aussi emporté des clôtures, touché les revêtements extérieurs ainsi que les garages et les fenêtres des maisons. « Le principal, c’était de sécuriser. Par exemple, mettre les bâches sur les toits, mais aussi sécuriser les gens », ajoute l’entrepreneur précisant que les plus gros travaux ont commencé le 26 décembre et se continuent encore à ce moment-ci.

Au total, l’entreprise a reçu une centaine d’appels de Longue-Rive à Baie-Comeau, en plus de Sept-Îles où les employés se déplaceront pour quelques travaux dans les prochaines semaines. Entre Noël et le jour de l’An, quatre employés ont travaillé fort pour répondre à la demande.

Ils ont eu la chance de compter sur un de leur fournisseur qui était prêt, averti et ouvert d’esprit sur les urgences. L’entreprise continue les réparations qui pouvaient attendre et fonctionne selon une planification qui va jusqu’au printemps.

« Il faut pas oublier que l’important, c’est le rapport humain », rappelle le copropriétaire de la jeune entreprise d’environ deux ans, pour qui le service de réparation passait d’abord par le contact humain durant cette tempête qui a causé du stress à plus d’un.