“Attendez-vous pas à des séances de patinage pour ne pas dire grand-chose” – Michel Desbiens, candidat à la mairie de Baie-Comeau

Michel Desbiens a lancé sa campagne électorale à la mairie de la Ville de Baie-Comeau, mercredi, en faisant du développement économique sa priorité numéro un. Et s’il y a une chose qu’il promet d’emblée, c’est de demeurer fidèle à ses valeurs.

« Je suis un gars franc, honnête et direct et je vais rester direct. Attendez-vous pas à des séances de patinage pour ne pas dire grand-chose », a assuré l’homme de 51 ans natif de Ragueneau.

« Les gens, entre autres, ce qu’ils me demandent, c’est de rester moi-même. Je vais rester moi-même tout au long de la campagne. Si je suis élu à la mairie, je vais rester le Michel Desbiens que le monde connaît », a promis celui qui a œuvré 14 ans au sein du Syndicat national des employés de l’aluminium de Baie-Comeau, dont neuf à titre de président.

Oui, l’avenir économique de Baie-Comeau l’interpelle au plus haut point, et il sera le premier thème qu’il développera la semaine prochaine, mais le candidat compte ensuite exprimer sa vision des enjeux autour des services municipaux, des finances publiques, de l’environnement et de la vie familiale et communautaire d’ici le scrutin du 19 février.

M. Desbiens dit être déterminé à mettre la main à la pâte pour faire avancer les dossiers et a très confiance d’y réussir, en collaboration avec les fonctionnaires de la Ville. « Il faut absolument avoir de nouvelles entreprises pour avoir plus de revenus pour se donner les moyens de nos ambitions. »

Apprendre rapidement

Questionné par rapport à l’expérience en politique municipale de ses deux adversaires, les anciens conseillers Sébastien Langlois et Mario Quinn, M. Desbiens a indiqué être un homme qui apprend très vite. « Très rapidement, je vais comprendre comment fonctionne l’appareil municipal. »

En gars d’équipe qu’il dit être, Michel Desbiens a l’intention de s’entourer d’une équipe solide autour de lui. « Je me suis toujours entouré de gens forts autour de moi, de gens qui comblaient mes faiblesses, parce qu’on a tous des faiblesses, et c’est ce que je vais faire aussi si je suis élu maire. »

Enfin, l’ancien président syndical compte aussi prendre le pouls des employés de la Ville dans différents dossiers, car il considère que « les membres ont tout le temps des bonnes idées ».