Une tempête coûteuse à Baie-Comeau
Un post-mortem de la tempête du 23 décembre sera fait par les élus municipaux. Carole Deschênes, mairesse suppléante et François Corriveau, DG. Photo archives
La tempête du 23 décembre aura causé des bris un peu partout sur la Côte-Nord et Baie-Comeau n’a pas été épargnée. Elle évalue à plus de 200 000 $ la facture pour réparer ce que les forts vents ont endommagé.
Heureusement, une bonne nouvelle vient d’arriver puisque le ministère de la Sécurité publique a inclus la municipalité au décret gouvernemental pour obtenir de l’aide financière.
S’il y a une leçon à tirer de cet événement météorologique violent, c’est de savoir se préparer à l’avance. En ce sens, la municipalité se dotera de plusieurs génératrices à forte capacité pour aider le plus de personnes possibles dans le besoin.
« Si on fait un centre d’hébergement, par exemple, dans une polyvalente, il faut savoir se brancher pour offrir les services minimums, tels que chauffage, douche, toilettes, nourriture », note le directeur général de la Ville, François Corriveau.
Le secteur des travaux publics de Baie-Comeau a été fort occupé durant et après la tempête, afin de rebrancher les clients sur son réseau électrique, dans le secteur Marquette. « On a vu que nos gens sont très efficaces, tout le monde était là, c’est allé rondement », indique la mairesse suppléante, Carole Deschênes.
« Au niveau de la comptabilisation de ce qu’a coûté la tempête de décembre, on en est à 98 000 $ pour l’instant. C’est surtout du temps supplémentaire, toutes les dépenses qui ont été engendrées pour l’hébergement des personnes en difficulté qui n’avait pas l’électricité pendant plusieurs jours. Pas juste sur le territoire du réseau électrique de la Ville, mais aussi sur le territoire du réseau d’Hydro-Québec, surtout », ajoute M. Corriveau.
« Notre équipe d’électriciens et de monteurs de ligne, a été extraordinaire à répondre, à l’intérieur de 12 heures à 24 heures dans le secteur Marquette, tout le monde était branché, sauf quatre clients, pour des raisons indépendantes de leur volonté », explique-t-il.
Bris
Les principaux bris aux infrastructures municipales consistent en majorité à des bris de toiture, dont au pavillon Mance et à l’ancienne église Saint-Georges. Les travaux à la toiture du pavillon Mance ont été accomplis l’automne dernier au coût de 70 000$ et avec la tempête, tout est à refaire, tout comme pour le bâtiment de la Société des parcs sur la rue Amédée.
Différentes expertises seront faites dans les prochaines semaines et la Ville aura ainsi une meilleure idée des coûts totaux reliés à cette tempête, mais M. Corriveau estime que ça devrait monter à plus de 200 000$.
Centre N.-A.-Labrie
Le centre N.-A.-Labrie a également été en panne d’électricité et le CISSS Côte-Nord a fait appel à la Ville de Baie-Comeau pour voir si les usagers du centre pouvaient être déplacés. Comme l’hôpital Le Royer était également en panne de courant et fonctionnait sous génératrice, il devenait impensable de déplacer tous les bénéficiaires du centre à cet endroit.
« Les résidents ont subi une baisse de chauffage importante, ils perdaient un degré à l’heure. Au bout de trois heures, ils étaient rendus à 17 degrés. Les bénéficiaires ne pouvaient pas être sortis du centre à moins d’avoir chacun une personne avec eux, en fauteuil roulant et avec une ambulance, vu que ces gens ont des problèmes cognitifs et de mobilité. La solution était de les garder là », raconte Me Corriveau.
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