34e édition de Cinoche : retour du café l’Arseno et une avant-première mondiale

Par Colombe Jourdain 11:56 AM - 2 février 2023
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Le comité organisateur de Cinoche, (de gauche à droite) Josée Girard, v.-p. du CA, Tania Boudreau, Catherine Heppell, Marie-Josée Biron, Réjean Fournier, Manon Lapointe et Nicolas Bouchard.

Les gens seront heureux d’apprendre que plusieurs activités sont de retour pour cette 34e édition de Cinoche, dont le café l’Arseno où les gens pourront aller discuter du film qu’ils viennent de voir. Cette année, il n’y aura cependant pas de président d’honneur pour cette 34e mouture de Cinoche.

Il y aura un total de 31 films dans cette édition, dont six hors compétition, avec trois documentaires et trois films pour enfants. Il faut rappeler que les films en compétition sont en lice pour les prix Outardes qui seront remis à la soirée de clôture du festival, le 19 février au café l’Arseno à compter de 17 h 05.

Parmi les films proposés, sept fictions proviennent du Québec et du Canada. Incluant le Canada, 22 pays sont représentés. D’ailleurs, trois films seront présentés en version originale anglaise, sous-titrée en français.

Plusieurs de ces films ont participé au Festival de Cannes ou ont des nominations aux César et aux Oscars. Les familles pourront aussi profiter de matinées familiales où les tout-petits et les jeunes auront l’occasion de voir, entre autres, Belle et Sébastien : nouvelle génération.

Le documentaire Jacques, de la réalisatrice Lysandre Leduc-Boudreau, sera présenté en avant-première mondiale. Une première pour le Festival du film international de Baie-Comeau.

En fait, le film sera présenté aux Rendez-vous du cinéma québécois et « quand eux ils l’ont vu, il est tombé sous embargo médiatique, mais on avait déjà conclu une entente pour le présenter ». Le film sera projeté une seule fois devant cinquante férus de cinéma seulement.

Manque de ressources humaines

Devant composer avec la pénurie de main-d’œuvre, Cinoche n’a toujours pas trouvé la personne qui prendra la direction générale de l’organisation et les bénévoles sont moins nombreux cette année.

« La pénurie de main-d’œuvre fait un effet domino sur les bénévoles. En 2020, on était 14, l’an passé, on était 11 et cette année, on est 8 et c’est un noyau très solide », indique Réjean Fournier qui s’est chargé de la coordination du festival pour cette édition.

« On a tout fait en 100 jours, normalement c’est plus de 170 jours de travail pour organiser Cinoche et par chance, l’équipe en place connaissent la game », ajoute-t-il.

« Il y a un noyau qui s’implique depuis des années, mais on est en sous-effectif cette année, c’est dur de recruter une direction générale. C’est notre souhait de trouver quelqu’un pour le festival », explique Catherine Heppell qui s’occupe des communications du festival.

Pour la 35e édition, Images de glace devrait être de retour. Il n’était pas possible pour des raisons logistiques de le présenter cette année.

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