Un ange garagiste fait pleurer Maryse Desjardins

Par Charlotte Paquet 12:00 PM - 18 février 2023
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Maryse Desjardins, qu’on aperçoit avec Luc Arsenault, copropriétaire d’Arsenault pneus et mécanique, a tenu à rendre public le beau geste du garagiste qui lui a offert la réparation de son véhicule, une facture qui se montait à 500 $. Pour l’entreprise, c’est une façon de redonner au suivant auprès d’une personne qui peine à joindre les deux bouts. Photo courtoisie

La madame était contente, voilà une expression qui colle à la perfection à Maryse Desjardins, cliente du garage Arsenault pneus et mécanique de Baie-Comeau. On peut comprendre sa joie, elle qui s’est fait offrir la réparation de son véhicule d’une valeur de 500 $.

C’est littéralement par un concours de circonstances qu’une bonne fée accompagnait Mme Desjardins lors de sa visite au garage de la bannière Point S, un peu plus tôt en février. Une visite destinée d’abord à la réparation d’un problème de chauffage et un changement d’huile.

Comme les travaux s’élevaient à une somme trop élevée pour ses moyens financiers, la dame de Baie-Comeau a décidé de reporter le changement d’huile, mais aussi de solliciter un arrangement de paiements. « Depuis que je suis toute seule, les finances ne sont plus les mêmes », fait remarquer la veuve d’André Lepage, qui était maire de Pointe-aux-Outardes.

Ce qu’elle ne savait pas, c’est qu’un ange veillait sur elle. « Quand on m’a appelée pour dire que ma voiture était prête, ils m’ont dit : Point S et Arsenault pneus et mécanique paient ça. Ça se montait à 500 $. Je suis partie à pleurer », raconte Mme Desjardins, qui a tenu à rendre son histoire publique. La facture incluait finalement le changement d’huile.

Un message entendu

Au bout du fil, Luc Arsenault, copropriétaire du garage, explique que la veille du rendez-vous de la cliente, en retournant à la maison après sa journée de travail, un message entendu à une station de radio l’a interpellé.

On racontait l’histoire d’un garage de la bannière Point S à Montréal qui avait aidé une personne dans le besoin en assumant le coût des réparations de son véhicule. « La madame avait dit : j’invite tous les autres Point S au Québec à faire pareil », mentionne M. Arseneault.

Quand il a vu arriver Maryse Desjardins, le message lui est revenu en tête. « Je savais qu’elle avait de la misère. Elle m’avait dit je ne serai pas capable de payer ça en une shot. » L’entreprise a décidé de redonner au suivant en lui offrant la réparation.

« Mais on s’entend qu’il y en a une maud… gang qui en aurait besoin », conclut Luc Arsenault.

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