Les pompiers de Baie-Trinité peuvent reprendre leur attaque défensive

« Ça dit carrément qu’on peut faire exactement ce qu’on faisait avant. » Le maire Étienne Baillargeon résume ainsi les conclusions de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), qui vient de lever la suspension d’un mois des activités de la brigade de pompiers de la municipalité de Baie-Trinité.

Cette suspension, faut-il rappeler, était survenue après que deux recrues du service des incendies aient porté plainte pour des manquements aux normes, selon l’élu.

Dans une décision rendue le 2 mars, la CNESST autorise « les pompiers à intervenir en mode d’attaque défensive seulement, soit de l’extérieur du bâtiment en conservant une distance sécuritaire de l’incendie, et ce, dans l’attente de l’arrivée des pompiers de la ville de Baie-Comeau ».

Étienne Baillargeon souligne que cette attaque en mode défensif, c’est ce que faisaient déjà les pompiers de Baie-Trinité. « On ne pouvait pas rentrer en dedans si les pompiers de Baie-Comeau n’étaient pas là. »

Dans son rapport, la CNESST mentionne cinq motifs à sa décision, notamment que les méthodes de travail concernant l’attaque défensive ont été élaborées; que les pompiers et les recrues en formation ont été informés de ces méthodes; et que la caserne de Baie-Trinité est désormais sous la gestion du directeur du service des incendies de Baie-Comeau, Alain Miville.

Malheur est bon

Le proverbe voulant qu’à quelque chose malheur est bon s’applique on ne peut mieux à l’épopée du dernier mois à Baie-Trinité puisque huit personnes ont levé la main pour devenir pompiers à temps partiel.

« C’est le côté positif dans toute cette histoire », fait remarquer le maire Baillargeon, qui verra à les inscrire lors d’une nouvelle cohorte de recrues.

Actuellement, la brigade de Baie-Trinité compte deux pompiers à temps partiel et quatre en formation. Elle dessert également la municipalité de Godbout.

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