Fiscalité et aluminium : quatre chambres de commerce du Québec interpellent le gouvernement
L'industrie de l'aluminium est exclue du programme de crédit fiscal pour les investissements de 100 M$ et plus.
Les chambres de commerce de trois régions, dont la Côte-Nord, interpellent le gouvernement du Québec pour qu’il révise sa position et permette à l’industrie de l’aluminium de profiter aussi des crédits d’impôt pour les investissements majeurs.
Dans son budget 2023-2024, le gouvernement provincial a exclu le secteur de l’aluminium du nouveau programme de crédit fiscal pour des investissements de 100 M$ et plus.
La Chambre de commerce et d’industrie de Manicouagan et la Chambre de commerce de Sept-Îles Uashat Mak Mani-Utenam ainsi que la Chambre de commerce et d’industrie Saguenay-Le Fjord et la Chambre de commerce et d’industrie du Cœur-du-Québec dénoncent, dans un communiqué diffusé lundi, cette iniquité qui cause beaucoup d’inquiétude dans leurs communautés respectives.
« Le secteur de l’aluminium est au coeur même du développement économique de nos régions », insistent les quatre organisations qui peinent à concevoir que « l’une des plus importantes et structurantes industries manufacturières au Québec soit complètement laissée pour compte dans ce budget. »
Pour demeurer compétitives sur le marché mondial, les alumineries du Québec doivent se moderniser et il importe de soutenir l’industrie, font-elles valoir.
La situation en cours d’analyse
La ministre de l’Emploi et ministre responsable de la Côte-Nord, Kateri Champagne Jourdain, a indiqué que le gouvernement est « justement en train d’analyser la situation, afin de déterminer si nous pouvons aussi assujettir les alumineries à ce nouveau congé fiscal. »
Elle rappelle que l’aluminium est un secteur vital de l’économie québécoise, en particulier sur la Côte-Nord.
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