Franc succès pour la Classe grandeur nature à Baie-Comeau

Par Johannie Gaudreault 10:59 AM - 4 avril 2023
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Plus de 80 jeunes des écoles secondaires et primaires de la région ont été initiés à la pêche blanche. Photo : Cégep de Baie-Comeau

Cet hiver, plus de 80 jeunes provenant d’écoles primaires et secondaires de la région ont été accueillis au lac Provencher de Baie-Comeau afin d’expérimenter des techniques de pêche blanche. Il s’agit d’une des initiatives de la Classe grandeur nature.

Ces élèves ont reçu un permis de pêche en herbe valide jusqu’à l’âge de 18 ans. Le Cégep de Baie-Comeau en collaboration avec l’association des chasseurs et pêcheurs Manic-Outardes (ACMPO) a d’ailleurs effectué le dernier ensemencement d’ombles de fontaine de cet hiver le 6 mars.

La Classe grandeur nature a été élaborée et mis en œuvre en 2018 avec la collaboration du Cégep de Baie-Comeau et les écoles du Centre de services scolaire de l’Estuaire.

Elle consiste à initier les élèves du primaire et du secondaire aux activités de pêche et chasse, à l’ornithologie, aux premiers soins en milieu naturel et à les sensibiliser à l’environnement, etc. Au total, c’est plus de 18 ateliers qui sont offerts aux jeunes de la région.

« Toutes les activités de cette classe sont réalisées dans l’intention d’agir directement sur les
déterminants essentiels de la persévérance scolaire et de la réussite éducative », ajoute Nathalie Anne Nadeau, conseillère aux communications au Cégep de Baie-Comeau.

Un projet de collaboration et de partenariat

Chaque année, l’implication des étudiants du programme Techniques cynégétique et halieutiques (TACH) est sollicitée pour faire vivre une série d’aventures éducatives aux élèves. « Des enseignants, des techniciens et des diplômés du cégep contribuent grandement au succès de ces ateliers éducatifs », selon Mme Nadeau.

La Classe grandeur nature ne serait pas un aussi grand succès sans ses partenaires qui, par leur contribution et leur implication, permettent le renouvellement du projet année après année depuis son lancement.

D’autres collaborateurs contribuent quant à eux aux ensemencements, « qui ont permis aux jeunes et moins jeunes une qualité de pêche aussi exceptionnelle en milieu urbain », affirme la conseillère aux communications.

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