Clientèle et services : Action autisme ratisse large

Par Charlotte Paquet 4:05 PM - 11 avril 2023
Temps de lecture :

Coordonnatrice chez Action autisme Haute-Côte-Nord Manicouagan, Hélène Gagnon parle des services offerts par son organisme.

Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) gagne du terrain avec le temps, mais heureusement, un organisme aux assises solides est là pour soutenir parents et enfants depuis presque 20 ans, Action autisme Haute-Côte-Nord Manicouagan.

L’autisme est un trouble du développement qui affecte la capacité d’une personne à communiquer, à construire des relations avec les autres et à répondre de manière appropriée aux stimuli de son environnement, décrit la littérature.

Selon la Fédération québécoise de l’autisme, 1,5 % de la population du Québec vit avec un TSA. « Les critères de diagnostic ont changé et même deux fois depuis le début (de l’organisme). C’est plus facile aujourd’hui de diagnostiquer le TSA au féminin », explique Hélène Gagnon, coordonnatrice d’Action autisme depuis 15 ans.

Ces nouveaux critères catégorisent l’autisme selon trois niveaux de soutien nécessaires. 

L’organisme offre une brochette de services très diversifiés à la centaine et plus de familles membres. Le plus populaire demeure sans contredit le répit-gardiennage, qui offre aux parents jusqu’à six heures par semaine de temps pour eux. 

Selon Mme Gagnon, l’aide aux devoirs est également très appréciée, tout comme le camp de jour en été qui fonctionne tellement bien qu’un deuxième local doit être loué au centre Laflèche pour accueillir tous les jeunes. Il y a aussi des ateliers de cuisine, de peinture, de danse et de musiques qui sont offerts.

De tous âges

Chez Action autisme Haute-Côte-Nord Manicouagan, il n’y a pas de limite d’âge. « Nos plus petits ont deux ans. Plusieurs sont en suspicion de TSA. On a de jeunes adultes aussi qui fréquentent nos services », poursuit la coordonnatrice. D’ailleurs, depuis un an, une éducatrice spécifiquement dédiée au volet adultes est en poste.

Le manque de main-d’œuvre empêche une offre régulière de service en Haute-Côte-Nord. De façon ponctuelle, des employées de Baie-Comeau s’y rendent cependant.

L’organisme vit de subventions, notamment grâce au programme de soutien aux organismes communautaires du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Côte-Nord, à Centraide et au programme Emploi d’été Canada. 

« Plus on en a (des subventions) et plus on offre des services. Il y a eu des périodes où on a été obligés de se serrer la ceinture », conclut celle qui aimerait développer des appartements supervisés pour la clientèle. Un nouveau poste vient d’être créé à

Partager cet article