Sous la voûte des anges, une exposition en hommage à Guido Nincheri
La commissaire d'exposition, Andrée Matte, pose ici dans le secteur des fonts baptismaux de l'église Sainte-Amélie, où l'on retrouve des anges prêtés par le Musée de Charlevoix.
Une exposition unique en son genre au Québec est présentée à l’église Sainte-Amélie jusqu’à l’automne. Sous la voûte des anges, l’univers de Nicheri se veut un hommage, 50 ans après son décès, à celui à qui l’on doit les magnifiques fresques et vitraux qui tapissent le lieu.
Le mardi 20 juin, c’était jour de vernissage en compagnie de plusieurs invités de la Corporation église Sainte-Amélie. La commissaire d’exposition, Andrée Matte, qui a élaboré l’exposition, y était, mais aussi une Baie-Comoise de 88 ans, Imelda Lévesque, qui, enfant, a admiré Guido Nicheri en plein travail.
Pourquoi une exposition axée sur les anges? À cela, Mme Matte répond qu’il s’agit d’un thème qu’affectionnait particulièrement l’artiste dans les églises qu’il a décorées de ses mains agiles. On aperçoit d’ailleurs bien des anges à l’église Sainte-Amélie.
Oui, les anges sont un élément clé de l’exposition, mais ce qui la caractérise aussi, c’est le fait qu’elle soit présentée dans des confessionnaux et les fonts baptismaux.
“C’est une exposition unique, c’est vraiment pour Baie-Comeau. Écoutez, faire une exposition dans des confessionnaux, c’est pas évident”, a lancé Mme Matte en s’esclaffant.
Des confessions sonores seront proposées aux visiteurs qui s’installeront sur le siège habituel du curé dans des confessionnaux. Il sera possible de se faire raconter l’attachement particulier de Nicheri pour les anges.
Des dessins prêtés par la famille de l’artiste, des photos et des documents ainsi que des anges provenant du Musée de Charlevoix font également partie de l’exposition.
“On les voit les anges au plafond, mais on les regarde-tu vraiment? L’exposition, c’est plus pour amener un petit regard”, a poursuivi Mme Matte.
Soulignons que l’exposition a pu voir le jour grâce à la collaboration de la famille Boccini-Nicheri, du Musée de Charlevoix, de l’Atelier d’histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, de la Société historique de la Côte-Nord et du Château Dufresne.
Une dame attentive
Imelda Lévesque a assisté au lancement de l’exposition avec une grande attention. L’octogénaire à la mémoire phénoménale se rappelle d’ailleurs très bien les moments qu’elle a passés avec l’artiste lorsqu’elle avait autour de 10 ans.
“Je suis venue le voir souvent. C’était merveilleux ce qu’il était en train de faire”, a raconté au journal Le Manic celle dont la soeur peignait et qui dit avoir eu le privilège de grandir dans “le favoritisme dans la maison chez nous avec mon père”.
“C’est pour ça que moi, j’aimais ça être proche de Nincheri. J’aimais ça quand il était grimpé en l’air. Je suis venue le voir quand il était au plafond aussi, ici en l’air”, a-t-elle conclu en fixant son regard en haut dans l’église.
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