Québec renforce la protection de deux territoires sur la Côte-Nord

Par Johannie Gaudreault 12:43 PM - 30 août 2023
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Une Table de réflexion sur l'avenir de la forêt tiendra une consultation le 20 février sur la Côte-Nord. Photo courtoisie

Deux territoires situés sur la Côte-Nord seront officiellement protégés par le gouvernement du Québec. Il s’agit de la Vallée-de-la-Rivière-Godbout (sur le TNO de la Rivière-aux-Outardes) et de la réserve de biodiversité du Brûlis-du-Lac-Frégate (à 75 km au nord de Forestville).

Ces deux futures aires protégées font partie des 11 territoires mis en réserve par Québec ayant été annoncés le 30 août. De plus, près de 850 km2 seront ajoutés au réseau d’aires protégées québécois dans les années à venir.

Les territoires visés ont été choisis à l’issue de travaux de concertation interministérielle, régionale et autochtone menés par le gouvernement dans les dernières années.

Cette annonce traduit l’engagement du gouvernement du Québec en faveur de la conservation de la biodiversité, dans lequel s’inscrit aussi le Plan Nature 2030.

Doté d’un budget historique de 650 millions de dollars sur sept ans, ce plan est la réponse officielle du Québec en vue d’atteindre les cibles du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal.

« La création d’aires protégées est l’un des meilleurs outils dont nous disposons pour protéger notre territoire et les nombreuses espèces qui y vivent. Avec le Plan Nature 2030, notre gouvernement s’engage fermement à atteindre la prochaine cible mondiale de conservation de 30 % du territoire québécois d’ici 2030 » , lance le ministre de l’Environnement, Benoit Charette.

Notons qu’en date du 31 mars 2023, le réseau d’aires protégées au Québec couvrait 17,29 % du milieu continental (terrestre et eau douce), en tenant compte des différentes annonces d’intention, notamment l’engagement gouvernemental de protéger l’entièreté de l’île d’Anticosti.

La mise en réserve officielle des 11 territoires représente un gain en superficies protégées, en milieu continental, de 0,13 %.

Le pouvoir de mise en réserve de territoires permet au gouvernement d’assurer la protection légale de territoires par leur soustraction, notamment, à de nouvelles activités industrielles de recherche, d’exploitation et de transport des ressources naturelles jusqu’à l’octroi d’un statut de protection final.