En 2019, Gilles Courteau, commissaire de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) à l’époque, a demandé aux 12 arénas qui accueillent une équipe de se munir de bandes et baies vitrées de type flex. Où en est rendu le projet à Baie-Comeau ?
Puisque la pandémie de COVID-19 a presque tout ralenti, les nouvelles exigences des normes de la LHJMQ n’ont pas fait exception. Il n’y a plus de date butoir pour que les arénas soient conformes.
Il y a quatre ans, M. Courteau, qui n’est plus commissaire aujourd’hui, souhaitait que les édifices s’adaptent, mais ne croyait pas que l’entièreté soit à jour en 2022, selon une entrevue accordée à Radio-Canada.
« Ceci dit, c’est sûr qu’on n’aura pas le choix d’être patients avant que tout le monde soit conforme », avait-il mentionné.
À Baie-Comeau, le projet avance, sans toutefois être sur le point d’être concrétisé.
« Actuellement, on est en évaluation pour vérifier les coûts et les estimations pour déposer au Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives (PAFIRS) avant les fêtes », explique Michel Desbiens, maire de Baie-Comeau, en entrevue au journal Le Manic.
La Ville de Baie-Comeau souhaite faire une demande financière dans ce programme du ministère de l’Éducation pour les bandes et baies vitrées seulement.
Le PAFIRS est doté d’une enveloppe de 294 millions de dollars (enveloppe fédérale-provinciale) qui vise à financer la construction, l’aménagement, la mise aux normes ou la rénovation d’installations sportives et récréatives.
L’ancien maire de Baie-Comeau, Yves Montigny, avait de son côté estimé les nouvelles exigences de modifier les bandes flex, les baies vitrées et l’éclairage à 800 000 $ en 2019.
La sécurité avant tout
S’il y a lieu, le maire de Baie-Comeau voit cet investissement comme une opportunité. « C’est pour la sécurité de nos joueurs », lance-t-il.
En plus d’en faire profiter les joueurs du Drakkar, toutes les équipes de hockey mineur de Baie-Comeau pourront s’adonner au hockey de façon plus sécuritaire.
Un comité afin de mieux se comprendre
Les 12 maires des villes disposant d’une équipe de la LHJMQ se sont regroupés afin que des échanges puissent avoir lieu et tenter de trouver des solutions quant aux nouvelles exigences.
« Dans le cadre de ces réunions-là, on se donne des idées. On a discuté ensemble de la modernisation des bandes flex », raconte M. Desbiens.
Une rencontre a déjà eu lieu et une seconde est planifiée avant la fin de l’année.
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