Une action à Baie-Comeau pour débuter la Semaine nationale des chômeurs

Par Johannie Gaudreault 10:25 AM - 30 octobre 2023
Temps de lecture :

Des autocollants ont été apposés sur la porte menant au bureau de Marilène Gill à Baie-Comeau. Photo courtoisie

Tôt ce matin, des travailleurs de la Côte-Nord sont venus signifier leur colère et leur angoisse devant le bureau de la députée de Manicouagan, Marilène Gill, à Baie-Comeau. Les militants souhaitent que le parlement aille de l’avant avec la réforme de l’assurance-emploi « promise, attendue, et nécessaire », selon eux.

Cette action, coordonnée par l’Alliance interprovinciale pour l’assurance-emploi, marque le premier jour de la Semaine nationale des chômeurs et chômeuses organisée par le MASSE. Des actions similaires sont prévues aujourd’hui un peu partout dans l’est du pays et un rassemblement aura lieu le 1er novembre à Montréal.

« L’attente a assez duré : on veut que nos députés s’impliquent et prennent enfin le dossier en main! Les travailleurs demandent une réforme de l’assurance-emploi depuis des années et on leur promet depuis des années. Il est temps de s’y mettre », martèle Guillaume Tremblay, porte-parole de l’Alliance interprovinciale pour l’assurance-emploi.

Sur la Côte-Nord, ce sont particulièrement les travailleurs de l’industrie saisonnière qui sont lourdement impactés par le fonctionnement actuel de l’assurance-emploi, rapporte l’organisation par voie de communiqué. « Ils ont de la difficulté à se qualifier à l’assurance-emploi et vivent chaque année un trou noir de plusieurs semaines à plusieurs mois », est-il indiqué.

Exactement un an après avoir rencontré à Ottawa des élus du Bloc québecois et du NPD, l’Alliance interprovinciale demande aux représentants parlementaires de prendre action.

« Ça fait longtemps qu’on nous tient en otage en prolongeant d’année en année le projet-pilote qui vise à donner 5 semaines supplémentaires de prestation aux travailleurs de l’industrie saisonnière, mais c’est mettre un plaster sur le problème au lieu de le régler », reprend Guillaume Tremblay.

Partager cet article