Centres jeunesse : moins de fugues sur la Côte-Nord

Par Karianne Nepton-Philippe 2:15 PM - 1 novembre 2023 Initiative de journalisme local
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La Côte-Nord est la seule région qui connait une baisse du nombre de fugues en centre jeunesse pour 2022-2023. Photo archives

Durant la dernière année, une baisse des fugues en centre jeunesse est remarquée chez les jeunes nord-côtiers, alors qu’elles sont en hausse dans toutes les autres régions du Québec. Le nombre de fugues sur la Côte-Nord passe de 44 à 25 pour l’année 2022-2023. 

C’est l’information que fournit le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord. 

Pour l’année 2020-2021, le CISSS notait 36 fugues, soit une de plus que l’année précédente. Ce chiffre est monté à 44 en 2021-2022 et connait aujourd’hui une baisse. 

Selon les informations diffusées par le ministère de la Santé et des Services sociaux, le Bas-Saint-Laurent, l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal et l’Outaouais sont les trois régions qui connaissent la plus grande hausse. Au national, la hausse des fugues est de 134%, tandis que la Côte-Nord connait une baisse de 45%. 

80 places 

Sur la Côte-Nord, les jeunes sont hébergés dans deux centres de réadaptation. Il y a un total de 80 places, soit 54 au Centre de réadaptation Richelieu à Baie-Comeau et 26 au Centre de réadaptation de Sept-Îles.

« Les deux installations répondent aux besoins de réadaptation pour tous les jeunes de la Côte-Nord », soutient le conseiller en communication du CISSS de la Côte-Nord, Pascal Paradis, par courriel. 

« Depuis 2019, des outils en lien avec la fugue ont été déployés afin d’analyser le risque de fugue chez les jeunes et de structurer les démarches. Il y a des interventions en amont et en prévention sur les facteurs de vulnérabilité auprès des jeunes par les équipes en centre de réadaptation », précise-t-il. 

Activités de réadaptation

Le CISSS travaille dans une optique de susciter la motivation des jeunes par différentes activités de réadaptation. 

« Les intervenants en centre de réadaptation travaillent en collaboration avec les intervenants psychosociaux de la protection de la jeunesse, ainsi qu’avec d’autres partenaires, notamment avec les policiers », poursuit M. Paradis. 

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