Le Front commun demande au gouvernement de passer de la parole aux actes

Par Charlotte Vuillemin 1:01 PM - 11 Décembre 2023
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Les grévistes étaient présents tôt ce matin devant l’Hôpital Le Royer. Photo Martin Thomas

De retour dans les rues depuis le 8 décembre, les 500 enseignants du SEHCN-CSQ se sont rassemblés devant le Centre de services scolaire de l’Estuaire ce matin. Ils veulent rappeler au gouvernement que pour résoudre cette situation, des classes équilibrées sont nécessaires.

« Le gouvernement doit comprendre que la composition de la classe est un enjeu incontournable pour les enseignantes et enseignants que nous représentons. Il doit entendre nos solutions pour revoir à la baisse le trop grand nombre d’élèves en difficulté dans un même groupe. La situation ne peut plus durer », déclare Rémi Therriault, président du Syndicat de l’enseignement de la Haute Côte-Nord.

« Les enseignants tombent au combat. Il faut leur donner les conditions d’enseignement qui leur permettent de faire leur travail en répondant aux besoins des élèves devant eux, de mieux les encadrer et de faire ce qu’ils veulent faire, c’est-à-dire enseigner », fait-il savoir.

Dans le cadre des négociations pour le renouvellement de leur contrat de travail, en plus de la demande d’amélioration de la composition de la classe, les enseignants réclament également un allègement de leur charge de travail et une amélioration de leur rémunération.

Ensemble, ils détiennent un mandat de grève atteignant 95 %, pouvant éventuellement conduire à une grève générale illimitée.

« C’est l’heure pour le gouvernement de passer de la parole aux actes. Nous voulons voir des améliorations en faveur de l’éducation, de la valorisation de notre profession et de l’école publique. Quand on veut tout faire pour les élèves, on commence par améliorer la situation de ceux qui en ont la responsabilité tous les jours, les enseignants », a conclu Rémi Therriault.

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