Entente d’équité salariale pour des milliers d’employées de bureau dans la santé

Par Lia Lévesque 3:30 PM - 4 janvier 2024 La Presse Canadienne
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Une personne tape sur un ordinateur portable dans un train du New Jersey. Photo La Presse Canadienne AP-Jenny Kane

Une entente, attendue depuis plusieurs années, est finalement intervenue entre le Conseil du trésor et trois grands syndicats concernant l’équité salariale pour des milliers d’employées de bureau et de l’administration dans les établissements de santé et de services sociaux.

Les syndicats estiment le nombre total à environ 30 000. Ces travailleurs, à 90 % des femmes, pourraient ainsi toucher des milliers de dollars, grâce à une entente qui vient d’être conclue pour régler un ensemble de plaintes de maintien de l’équité salariale.

L’entente concerne des employés de bureau dans le réseau de la santé et des services sociaux: des agentes administratives, des secrétaires médicales, des adjointes à la direction, par exemple.

Les trois syndicats qui viennent ainsi de convenir d’une entente avec le Conseil du trésor sont la Fédération de la santé et des services sociaux, affiliée à la CSN, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et le Syndicat québécois des employés de service (SQEES), ces deux derniers étant affiliés à la FTQ.

Les instances des syndicats concernés étudient ces jours-ci les détails de l’entente.

Le principe de l’équité salariale est de reconnaître à sa juste valeur le travail typiquement féminin. Les titres d’emploi sont évalués en soupesant plusieurs facteurs. Le cas échéant, des ajustements salariaux sont ensuite apportés. 

Par la suite, on vérifie le maintien de l’équité salariale aux cinq ans, puisque les exigences d’un emploi peuvent changer.

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