Une entente de principe sera soumise aux 420 000 membres du front commun

Par Mathieu Paquette 2:35 PM - 7 janvier 2024 La Presse Canadienne
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François Henault de la CSN, à gauche, répond aux questions lors d’une conférence de presse le mercredi 20 décembre 2023 à Québec. Les dirigeants syndicaux du Front commun du secteur public négocient avec le gouvernement de nouveaux contrats. De gauche à droite, Henault, Eric Gingras de la CSQ, Magali Picard de la FTQ et Robert Comeau de l’APTS. LA PRESSE CANADIENNE/Jacques Boissinot

Les 420 000 travailleurs qui font partie du front commun du secteur public seront appelés à se prononcer sur une entente de principe dans les prochaines semaines.

Le front commun a confirmé dimanche qu’au terme des rencontres qui ont eu lieu au sein de ses instances intermédiaires, l’hypothèse de règlement conclue à la fin décembre avec le Conseil du trésor constitue une entente de principe qui sera présentée à ses membres.

Les assemblées de consultation des travailleurs se tiendront de la mi-janvier à la mi-février. Les syndiqués se prononceront sur l’entente de principe conclue à la table centrale, où étaient discutés les enjeux salariaux, mais aussi sur celles conclues aux tables sectorielles, où étaient abordés les sujets propres à chaque corps d’emploi.

«La parole est à nos membres», a lancé le premier vice-président de la CSN, François Enault, en conférence de presse, rappelant que ce sont eux qui décideront si cette entente de principe est satisfaisante à leur avis.

«C’est sûr que si on la présente, c’est parce que c’est intéressant», a ajouté le président de la CSQ, Éric Gingras.

De son côté, la présidente de la FTQ, Magali Picard, a clairement indiqué que l’entente de principe sera «recommandée» aux membres de la FTQ.

L’entente de principe qui sera soumise aux membres prévoit des augmentations de salaire de 17,4 % sur cinq ans, dont 6 % la première année, et une clause de protection du pouvoir d’achat pouvant aller jusqu’à 1 % pour les trois dernières années du contrat de travail.

Elle contient aussi des améliorations aux assurances collectives. Pour ce qui est du régime de retraite, le front commun a fait valoir que quelques améliorations ont été obtenues et que des reculs majeurs ont été évités.

Les syndiqués du front commun, dont fait aussi partie l’APTS, ont débrayé durant 11 jours en novembre et décembre.

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