Grève des travailleurs au Comfort Inn de Baie-Comeau
Les syndiqués, en majorité des femmes, souhaitent obtenir des conditions de travail équivalentes à la moyenne de celles en vigueur dans les hôtels syndiqués Métallos sur la Côte-Nord.
« Le prix des chambres suit l’inflation et l’augmentation du coût de la vie, les salaires le devraient aussi », exprime le directeur québécois des Métallos, Dominic Lemieux, devant la vingtaine de travailleurs en grève le 26 mars.
Ils agitent leurs fanions devant l’hôtel Comfort Inn de Baie-Comeau afin de réclamer un réel rattrapage salarial.
« Depuis des années, nos salaires sont très bas. Dans les cinq dernières années, nous avons eu des pertes par rapport à l’indexation des coûts de la vie », explique Christine Côté, présidente au Comfort Inn de Baie-Comeau, précisant que ces pertes sont évaluées à 8%.
« Une proposition d’une augmentation de 8% nous a été offerte, ça nous amenait juste un peu plus haut de ce qu’on avait. On trouve ça inacceptable. Ils ont négocié des salaires plus hauts à Sept-Îles et ici, on n’atteint pas la moyenne des salaires sur la Côte-Nord », ajoute Mme Côté.
Celle-ci rappelle que la moyenne d’ancienneté chez les employés, c’est entre 15 et 20 ans. « Nous, ce qui nous tient ici, c’est qu’on est une équipe solidaire. On est presque une famille. On aime notre patron, on aime notre travail, mais là, les salaires ne tiennent pas la route », martèle Christine Côté.
« Ici, c’est un des hôtels les plus payants du groupe Comfort Inn et l’employeur a repoussé les problématiques. Donc, aujourd’hui, la bouchée est grande pour lui, mais c’est ce que les employés méritent », réitère Dominic Lemieux.
Rappelons qu’une grève illimitée a été déclenchée vendredi. La convention collective est échue depuis août 2023.
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