Temps d’écran et jeunes: le Parti québécois exige un plan d’action d’ici juin

Par Caroline Plante, La Presse Canadienne 10:51 AM - 28 mars 2024
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Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon. Photo Jacques Boissinot/La Presse Canadienne

Le Parti québécois (PQ) invite le gouvernement Legault à prendre toute la mesure de la surexposition des jeunes aux écrans et déposer un nouveau plan d’action numérique d’ici juin.

Ce plan devra être mis en œuvre dès la prochaine rentrée scolaire, peut-on lire dans la motion présentée par le PQ qui fera l’objet d’un vote à l’Assemblée nationale jeudi.

Dans sa motion, le PQ demande que l’Assemblée nationale constate qu’une nouvelle étude australienne confirme l’effet nocif des écrans sur le développement des enfants en bas âge.

Le parti souligne aussi qu’une étude longitudinale de l’Institut de la statistique du Québec a démontré une corrélation entre l’exposition aux écrans en bas âge et les performances scolaires au primaire.

La surexposition aux écrans a une incidence démontrée sur le développement des capacités cognitives, sur la santé, notamment les troubles de la vue, et sur les troubles de l’attention et du comportement des jeunes, selon le PQ. 

Il demande également que l’Assemblée nationale constate que de nombreux pays ont agi, dont la France, les Pays-Bas et des pays scandinaves, notamment, pour corriger cette problématique.

La motion affirme que la surexposition des jeunes aux écrans représente un enjeu de santé publique, et que le Plan d’action numérique en éducation et en enseignement supérieur, échu depuis 2023, est insuffisant.

En conséquence, elle demande au gouvernement de déposer un nouveau plan d’action bonifié «pour mieux encadrer l’exposition des jeunes aux écrans avant la fin de la présente période de travaux parlementaires».

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