Le Regroupement des Centres de la petite enfance de la Côte-Nord (RCPECN) recherche des partenaires financiers pour constituer un fonds qui contribuera à la mobilité de la main-d’œuvre dans la région.
De la création d’un poste de gestionnaire de projets, à la création d’une formation alternant travail et études, le Regroupement travaille depuis longtemps sur la pénurie de main-d’œuvre en garderie.
Cette fois, le RCPECN est à la recherche de partenaires financiers, pour se constituer un fond, afin de contribuer à la mobilité de la main-d’œuvre. Le Regroupement fait aussi des demandes auprès des différents programmes gouvernementaux.
« Nous constituons un bureau de recrutement et nous voulons qu’il réponde aux besoins », dit Odette Lavigne, directrice du RCPECN. « Nous voulons dès ce printemps, aider de nouvelles personnes à intégrer notre réseau. »
Mme Lavigne, qui sera présente dans la région de Sept-Îles les 8 et 9 avril prochains, se dit prête à rencontrer tous les groupes affectés par le manque de main-d’œuvre.
Pour elle, le meilleur moyen de développer rapidement des places serait d’envisager le développement de services de garde éducatifs en communauté et en entreprise.
Odette Lavigne réitère son désir de faire attribuer le statut de région éloignée à la Côte-Nord, pour pouvoir développer en amont les installations. « Nous sommes prêts à le faire », dit-elle.
Appels de projets
Les appels de projets pour créer des places en garderie sont reliés aux estimations du ministère de la Famille.
« Ils sont reliés à la photo du guichet unique (Place 0-5) », dit la directrice. « Malheureusement pour la région, le développement de nouvelles entreprises ou les volontés politiques municipales de renverser la dévitalisation en favorisant la mobilité interrégionale ne sont pas pris en compte », poursuit-elle.
Le solde migratoire négatif affecte aussi les prévisions. « Il faudrait demander au MFA (ministère de la Famille) s’il pense apporter des modifications à leur estimation pour notre région », dit Mme Lavigne.
À cette question, au moment d’écrire ces lignes, le Journal était en attente d’une réponse de la part du ministère.
Urgence d’agir
Rappelons que deux pédiatres et d’autres professionnels menacent de quitter la région, faute de place en garderie.
Le logement fait aussi partie du problème. « À titre d’exemple, nous avons eu une éducatrice qualifiée qui voulait venir s’établir sur la Côte-Nord, mais n’a pas pu déménager par manque de logement », rapporte Odette Lavigne.
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