Drakkar : déception et apprentissage pour Grégoire

Par Karianne Nepton-Philippe 12:00 PM - 17 mai 2024 Initiative de journalisme local
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Jean-François Grégoire, directeur général et entraineur-chef du Drakkar de Baie-Comeau. Photo Karianne Nepton-Philippe

« Le fait de l’avoir vécu fera certainement grandir tout le monde, nos joueurs comme pour nous, l’organisation », constate le dirigeant du Drakkar de Baie-Comeau, Jean-François Grégoire.

« C’est une déception. Sûrement que, plus tard, l’appréciation de la saison va faire sa place et qu’on sera content de ce qu’on a fait. Mais, pour l’instant, c’est une déception », confie l’entraîneur-chef. 

Malgré la préparation entre chaque étape franchie tout au long des séries éliminatoires, l’émotion a pris le dessus lors de la finale. « On s’est préparé pour la finale. Mais, même si on prépare son groupe, souvent il faut le vivre. Après, la façon de réagir, on la voit pendant », évoque M. Grégoire. 

À peine deux jours après la défaite de la quatrième partie contre les Voltigeurs de Drummondville, Jean-François Grégoire émet plusieurs constats.

« Ce qui a manqué, c’est la gestion des émotions, poursuit-il. Le problème n’est pas qu’on n’a pas fait ce qu’on devait faire. On a fait face à une équipe avec beaucoup d’expérience. En finale, ça a paru. »

Les adversaires se sont montrés constants et « méthodiques dans leurs réactions », note le meneur, tandis que la troupe baie-comoise aura eu un « jeu émotionnel » dans la dernière étape des séries. « Ça fait partie des constats et des choses qu’on pourra prévenir si on se rend encore dans ces étapes-là », ajoute-t-il. 

Grandir

Alors que certains joueurs sont pressentis pour continuer au sein de l’équipe, le dirigeant y voit l’opportunité d’apprendre de cette expérience. « Il y a la possibilité que plusieurs soient de retour avec nous et ça les aura fait grandir. Ils l’auront vécu. On apprend et il n’y a pas que du négatif », relate-t-il. 

La prochaine étape pour Jean-François Grégoire, c’est de « prendre le temps d’analyser ces éléments pour ultimement vouloir retourner là et que le scénario soit différent ». 

Fierté

Il assure, même sur le coup de l’émotion, être extrêmement fier de son groupe. « Ce qui me rend le plus fier, c’est de voir un groupe qui a appris à se faire connaître, dit-il. C’est un groupe qui aimait travailler ensemble, un groupe qui aimait les défis, qui voulait démontrer que c’était une bonne équipe et qu’il y avait de bons joueurs de hockey. »

Un merci aux partisans est aussi de mise pour le coach : « Je pense que les joueurs leur ont fait vivre de beaux moments et à l’inverse aussi. Je pense que les gens qui ont constamment encouragé les joueurs ont eu un impact. »

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