Garneau et Pedneault vivent une expérience incroyable

Par Sandro Célant 27 avril 2017
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Baie-Comeau – Les coureurs François Garneau et Danielle Pedneault viennent de vivre d’autres moments électrisants lors de la 121e édition du prestigieux Marathon de Boston.

Les deux piliers de la course à pied dans la région ont été des dignes ambassadeurs de la Côte-Nord lors de ce défi international impliquant plus de 30 000 participants en provenance de 94 pays.

Inscrit pour la toute première fois à cet événement grandiose, Garneau a vraiment été impressionné par l’organisation, l’accueil des bénévoles et le support des gens sur place tout le long du trajet.

Le père de trois enfants a bouclé le tracé en un temps de 3 heures et 15 minutes. « Je suis satisfait de ma performance vu les conditions. J’ai commis une erreur de gestion (partir trop vite) et j’avais un peu sous-estimé la difficulté du parcours », a reconnu l’athlète élite.

Jambes tendues

« Le fait que le parcours descend pendant la majeure partie des 25 premiers kilomètres fait que les jambes deviennent très tendues. D’autres facteurs hors de mon contrôle ont complexifié ma course ».

La grande chaleur, le bris de sa montre à partir du 22e kilomètre ont rendu plus ardu le dernier droit. « Les 10 derniers kilomètres ont été très difficiles, mais je n’ai jamais pensé abandonner. Je suis fier de l’avoir fait et c’est ma plus belle expérience de course à vie. »

De son côté, Danielle Pedneault en était à son deuxième départ à Boston. L’an dernier, elle avait franchi la distance en un chrono de 3 heures et 21 minutes et 57 centièmes. En 2017, elle est parvenue à retrancher plus de quatre minutes à son record avec une montre indiquant 3 heures, 17 minutes et 48 centièmes.

Encore plus hâte

« Ce fut encore une superbe édition cette année. Cette fois-ci, je savais combien grandiose est cet événement et j’avais encore plus hâte », a avoué la dynamique sportive de Pointe-aux-Outardes.

La marathonienne a respecté son plan à la lettre et s’était bien préparée avec ces centaines de kilomètres sur les sentiers de ski de fond. Elle était confiante, mais sans attentes particulières par rapport à son temps.

« Bien des facteurs peuvent influencer le résultat final. C’était moins chaud que l’an dernier. Ma course s’est hyper bien déroulée. J’étais concentrée, mais en même temps, je profitais de l’ambiance survoltée créée par les spectateurs enthousiastes. »

Cœur léger

Même si les jambes sont devenues plus endolories dans les derniers cinq à six kilomètres, Danielle a pu garder sa vitesse de croisière pour rallier le fil d’arrivée avec le cœur léger, un large sourire aux lèvres et la fierté d’avoir plus complété ce marathon unique en son genre.

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