Spotted : Des gestes répressibles

24 avril 2013
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(M. J.-B.) – Pour le moment, la Sûreté du Québec (SQ), district Côte-Nord, n’a reçu aucun signalement concernant des propos émis sur l’une ou l’autre des pages «Spotted» de Baie-Comeau.

L’agent d’information à la SQ, Nathalie Girard, précise cependant que quiconque se sent menacé ou intimidé par un message publié sur un réseau social se doit de contacter les autorités. «Que ce soit sur Facebook, Twitter ou ailleurs, si les gens se sentent intimidés, il faut communiquer avec nous. Est-ce qu’on va en venir à déposer des accusations au criminel ou ce sera seulement un avertissement, ça dépend des cas», explique Mme Girard, en ajoutant que ces plaintes sont traitées comme du harcèlement criminel.

L’agent rappelle que lorsque des messages sont publiés sur Internet, il est toujours possible pour les policiers d’en retracer la provenance. «Ça s’est déjà vu sur la Côte-Nord de la cyber intimidation et les moyens sont là. Une enquête peut être faite et tu peux être retracé n’importe où», explique-t-elle. Si l’utilisateur d’une page «Spotted» profère des menaces de façon anonyme, qu’il ait l’intention de les concrétiser ou non, et que quelqu’un porte plainte contre lui, des accusations pourraient être portées. «On est responsable de ce qu’on écrit, autant qu’on est responsable de ce qu’on dit», note Mme Girard.

En cas de doute, on suggère aux personnes visées de contacter la SQ pour savoir comment porter plainte ou de visiter le site Web www.sq.gouv.qc.ca, sous l’onglet Conseils, pour de plus amples informations.

 

Photo : L’agent d’information à la SQ, Nathalie Girard, rappelle qu’un individu est responsable des propos qu’il publie sur les réseaux sociaux autant qu’il est responsable de ses paroles. (SQ)

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