Pointe-Lebel: La Municipalité acquiert le parc Murray

11 juillet 2014
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Pointe-Lebel – Le parc Murray est désormais la propriété de la Municipalité de Pointe-Lebel, un nouveau pas vers les travaux de mise aux normes de l’eau potable.

Karine Boivin Forcier

L’achat, au coût de 165 000 $, a été officialisé chez le notaire le 10 juillet. L’ambiance était à la fête à la suite de cette transaction, qui satisfait autant le conseil municipal que l’ancien propriétaire du parc, Roger Murray. Ce dernier, qui a bâti le parc il y a une quarantaine d’année, il se dit soulagé de ce dénouement. «Ça fait deux ans que je l’attends. […] C’est une belle fin à cette histoire», indique-t-il.

La Municipalité de Pointe-Lebel souhaite lancer les travaux de mise aux normes de l’eau potable des parcs Murray et Langlois au printemps 2015. «C’est la première partie de trois conditions pour obtenir la subvention. Le dossier avance bien. Une compagnie est sur le terrain pour faire l’évaluation pour le système de traitement des eaux usées. Avec la Ville de Baie-Comeau, s’il n’y avait pas les vacances, l’entente [pour l’approvisionnement en eau potable] serait signée», affirme Normand Morin. Par la suite, la Municipalité devra aussi choisir la technologie selon les sols et réviser le rapport Dessau, qui date de 2009, avant le début des travaux.

Revoir la subvention

Une fois l’entente avec Baie-Comeau et le choix du site du système de traitement des eaux usées effectués, vers le début de l’automne, le maire de Pointe-Lebel demandera une bonification de la subvention du Fonds Chantier Canada-Québec. Celle-ci ne couvre actuellement que les travaux du parc Murray et les réducteurs de tension pour acheminer l’eau potable jusqu’au parc Langlois, mais la Municipalité désire effectuer la réfection complète des systèmes d’aqueduc et d’égout des deux parcs.

Près de 2,5 millions (M) de dollars sont déjà réservés pour cette aide financière. «La subvention est présentement à 80 % des coûts. On veut aller chercher le même pourcentage pour le nouveau projet», précise M. Morin. Par ailleurs, la Municipalité devra demander des dérogations pour les conduites qui se trouveront dans des zones jugées à risque par le ministère de la Sécurité publique.

Ce sont les résidents des parcs Langlois et Murray qui paieront la différence. «On va essayer de sauver le maximum pour que ça coûte moins cher», assure le maire. Dans cette veine, Pointe-Lebel prévoit créer et mettre en vente une quinzaine de nouveaux terrains dans le parc Murray et une cinquantaine dans le parc Langlois pour la construction de maisons mobiles.

Terrains «squatteurs»

Le processus pour l’acquisition des terrains «squatteurs», une série de lots situés à cheval sur la ligne de démarcation séparant le parc Murray du terrain appartenant au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), est toujours en cours. Cela permettra de régulariser leur situation.

Rappelons que c’est Roger Murray qui doit acheter ces terrains du MAPAQ pour les revendre à la municipalité. «On est passé par M. Murray parce que c’était plus rapide, puisque le processus était déjà enclenché, l’arpentage était déjà fait au nom de M. Murray», avait précédemment expliqué le maire.

Le coût d’acquisition des terrains est évalué à 34 000 $, duquel sera déduit le montant nécessaire aux réparations du bris d’aqueduc survenu l’hiver dernier, défrayé par la Municipalité. Le maire Morin évoque aussi la possibilité que certains sites liés aux systèmes de traitement des eaux et d’aqueduc puissent être obtenus gratuitement ou à peu de frais du gouvernement.

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