Marilène Gill se questionne sur la place des régions à Ottawa

17 février 2016
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Sept-Îles – De passage à Sept-Îles, jeudi, la veille de sa centième journée en tant que nouvelle députée de Manicouagan, Marilène Gill est revenue sur son adaptation à son nouveau poste et sur les priorités sur lesquelles elle travaillera dans les prochaines semaines.

Martin Bélanger

«C’est beaucoup de choses en même temps à articuler», a mentionné Marilène Gill en faisant référence au fonctionnement et aux procédures au parlement d’Ottawa. «Au début, on apprend à naviguer dans tout ça», a-t-elle ajouté. Le travail s’est présenté à elle très rapidement, dès le lendemain de son élection, même si elle n’avait pas encore les moyens d’y répondre adéquatement..

Mme Gill est intervenue à deux reprises à la Chambre des communes pour parler d’assurance-emploi et pour répondre au Discours du Trône, qui donne les grandes orientations du gouvernement. Celle-ci déplore l’absence de référence aux régions dans le discours, notamment pour l’ambitieux plan d’investissement sur 10 ans pour les infrastructures du gouvernement de Justin Trudeau.

Marilène Gill se dit «porteuse» des régions, en plus de son rôle de porte-parole aux Affaires autochtones, dans un caucus du Bloc québécois formé en grande partie d’élus de la région métropolitaine de Montréal. Elle était jeudi à Sept-Îles, en compagnie de son collègue député Xavier Barsalou-Duval, en consultation prébudgétaire auprès des membres de la Chambre de commerce de Sept-Îles après une visite chez Aluminerie Alouette.

La députée de Manicouagan souhaite «pousser pour l’assurance-emploi» et «être proactif, avoir des solutions» et non seulement critiquer le système en place en ce moment. Elle travaille également pour la désignation du fjord du Saguenay comme joyau du patrimoine mondial de l’UNESCO.