Le F.-A.-Gauthier en arrache encore

Par Charlotte Paquet 12 avril 2016
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Baie-Comeau – La traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout a une fois de plus été paralysée en raison de problèmes techniques sur le navire F.-A.-Gauthier, la semaine dernière. Cette fois-ci, trois allers-retours entre la rive sud et la Côte-Nord ont dû être annulés.

Le traversier est resté à quai jeudi après-midi et pendant toute la journée de vendredi. Les voyageurs qui ne pouvaient faire autrement ont donc dû se trouver une autre alternative pour passer d’une rive à l’autre, avec toutes les contraintes que cela suppose. L’horaire habituel a été rétabli samedi.

Ces problèmes techniques ont été en lien avec le système de propulsion. Comme l’explique Maryse Brodeur, directrice des communications de la Société des traversiers du Québec, une panne électronique a empêché le bon fonctionnement des variateurs de vitesse des moteurs. Dans les faits, les commandes informatiques pour donner plus ou moins de puissance aux hélices ne fonctionnaient pas.

Il aura fallu l’arrivée à la rescousse d’un technicien de la compagnie GE en Floride, fabricant du système, pour que les travaux de réparation soient effectués et que le traversier reprenne la mer. « Ç’a été réactivé, mais on poursuit l’investigation », confirme Mme Brodeur.

On se souviendra que les derniers problèmes rencontrés par le remontaient à février dernier. Des traversées avaient alors dû être annulées pendant deux fins de semaine consécutives. Dans un cas, il s’agissait d’un problème de génératrice. Dans l’autre cas, le navire avait tout simplement échoué son premier test face aux glaces, ce qui l’avait gardé à quai à Matane.

En traitement

Les avaries subies par le ont des conséquences pour les gens de la Côte-Nord qui ont des rendez-vous à l’Hôpital régional de Rimouski ou qui y reçoivent des traitements de radiothérapie.

Quand des liaisons sont annulées à la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout et quand le CNM Évolution n’a pas repris du service entre Rimouski et Forestville et que l’avion ne peut prendre la relève, la séquence de traitements est retardée, confirme Lise Chabot, porte-parole de l’établissement de santé du Bas-Saint-Laurent. Mme Chabot ignore le nombre de patients qui sont traités à Rimouski, mais souligne que certains logent cependant à l’Hôtellerie Omer-Brazeau.

 

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